dans ûn autre. Ce qui peut cependant faire pa-
roître ces lois moins extraordinaires, c’est qu’elles
rentrent dans les approximations dont j’ai parlé ailleurs,
et qui sont telles , que si l’on augmente d’une
unité l’un des deux termes de l’exposant fractionnaire
, tel que § , | , etc., qui accompagne la lettre
initiale, le rapport devient très - simple. On re-i
marquera aussi que les exposans qui concernent les
facettes d’un même ordre , comme f , f , -5—, mesurent
des décroissemens qui sont en progression ,
de sorte qu’il y a, en général, dans la marche du
signe, quelque chose de méthodique et de régulier.
Au reste, malgré les tentatives que j’ai faites,
pour retourner ce sujet de toutes les manières,
la complication que présente le résultat auquel
je me suis arrêté , m’avertit de ne le donner
qu’avec réserve. Il se pourroit que le véritable
fil, pour sortir de cette espèce de dédale, m’eût
échappé , et peut-être qu’entre des mains plus heureuses
, le signe représentatif du cristal prendra
une expression plus simple et plus conforme à la
marche des décroissemens ordinaires.
4. Quoique l’euclase soit restée long-temps sans
être analysée , j’ai toujours été persuadé qu’elle
devoit former une espèce à part. L’analyse que
Vauquelin en a faite récemment, et pour laquelle
il eut désiré pouvoir se procurer une plus grande
quantité de cette substance, lui a offert de nouveau
la glucyne unie avec la silice et l’alumine,
comme dans l’émeraude. Mais la proportion de
silice y est beaucoup plus forte. On a vu d’ailleurs,
que cette analyse avoit laissé un déficit de 27 à 3i
pour 100, qui doit être attribué, au moins en grande
partie, à un principe volatile ; et c’est sans doute
la combinaison de ce principe avec les trois autres
qui influe le plus dans la différence très - marquée
entre les deux substances, relativement à la figure
des molécules intégrantes, qui sont d’une part des
prismes triangulaires équilatéraux, et de l’autre des
prismes à bases rectangles.
5. La double réfraction de l’euclase est une des
plus fortes qui ait lieu dans les substances terreuses.
Je l’ai observée, en regardant une épingle située horizontalement
, à travers un des pans T (Jig. 52 ), ‘
qui sont dans le sens des joints les plus nets, et une
facette artificielle qui remplaçoit le pan opposé, en
s’inclinant d’environ 20d vers le premier, de manière
que son arête de jonction avec celui-ci, étoit
perpendiculaire à l’axe du cristal.
6. La grande facilité avec laquelle l’euclase se
divise , s’oppose à ce qu’elle puisse être travaillée,
comme objet d’ornement. Du reste, cette substance
prend bien le poli. Elle est d’un vert assez agréable,
quoique peu intense. Tous les morceaux que j’ai
vus avoient une belle transparence , et étoient
exempts de glaces et de nuages. Ces différentes
qualités, jointes à une forme cristalline qui a quelques
rapports avec celles de la topaze, du péri