hydrophanes de? pierres qui se rapprochent beaucoup
du quartz-agathe cacholong; mais l’effet en
est très-lent et peu sensible. Les bons hydrophanes
ont l’aspect moins terreux et plus luisant que le
cacholong.
2. Quartz-résinite opalin. Laiteux et répandant
de beaux reflets d’iris. Achates ferè pellucidus,
colores sub refractione et reflectione varians ;
opalus, Waller , t. I , p. 293. Opale, de Lis le ,
t. I I , p. 145. Id. , de Born , t. I , p. 81. Edler
opal, Emmerling, t. I , p. 248. Id. , TVerner 3
catal., t. I , p . 277. Calcédoine irisée, opale,
Daubent on, tabl. , p. 3.
3. Quartz - résinite girasol, c’est-à-dire, qui
tourne au soleil. Fond d’un blanc bleuâtre, d’où
sortent des reflets rougeâtres lorsqu’on fait mouvoir
le corps à une vive lumière. Les plus beaux
ont l’aspect d’une gelée fortement translucide. An
pseudopalus opacus, lucem dum circumvertitur
ostendens quasi mobilem? Waller, t. I , p. ,296.
Asteria, aut solis gemma, Boëce, de lapid. ac
gem. , lib. I I , cap. 76. Gyrasol, de Lis le, t. I I ,
p. 145 ^ note 168.'Girasol, Sciagr., t. I , p. ^27,
Gemeiner opal, Emmerling, t. I , p. 2.51. Id . ,
JVcmer, catal., t. /, p. 277. Calcédoine arrondie
et solide, Daubenton^tabl., p. 3. Pierre du soleil
suivant quelques auteurs, asterre selon d’autres.
4. Quartz-résinite commun. Ne s’imbibant pas
sensiblement, et n’ayânt aucuns reflets particuî)
E M I N É R A L O G I E . 435
liers ; souvent opaque, et quelquefois translucide ;
blanc, gris, rouge, jaune, brun, olivâtre, noir,
etc., et quelquefois veiné ; tantôt très-luisant, et
tantôt presque pas. Pierre de colophane, de Lis le ,
t. I I, p. 63g. Halbopal, Emmerling, t. I , p. 256.
Id., Werner, catal. , t. I , p. 278. Pierre de
poix, Daubenton 3 mém. de VAcad. des Sc. ,
1787, p. 86.
La sous-variété, qu’on a appelée pechstein de
Ménil-le-Montanty ou ménilite (1), est en masses
tuberculeuses, opaques, légèrement luisantes dans
leur cassure, grisâtres ou d’un gris livide, quelquefois
nuancées de bleuâtre à l’extérieur. Il y
en a. qüi sont feuilletées , ce qui paroît provenir
de ce qu elles ont été formées pa rinfïltration dans
une argile schisteuse. On en trouve aussi à Saint-
Ouen, près de Paris, dans les environs du Mans,
et dans quelques autres endroits de la France.
IV . Q u a r t z - j a s p e .
Cassure terne et compacte, jointe a l’opacité.
Couleurs plus ou moins persistantes par l’action
du feu. Substances qui, mises en communication
avec un conducteur électrisé, étincellent souvent à
l’approche du doigt. Elles sont composées de
quartz-agathe empâté d’argile ferrugineuse. Jaspis,
(1) Journ. de phys., 1787, sept., p. 21g.
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