et qui approche davantage de celle des dissolutions
de plomb. L’yttria diffère d’ailleurs de la
glucyne , en ce qu’elle n’est pas soluble comme
elle dans les alcalis caustiques ; en ce que le sel
qu elle forme avec l’acide sulfurique ÿ au lieu d’être
très-soluble, comme quand c’est la glucyne qui
fait la fonction de base, est, au contraire , très-
peu soluble ; nniin , en ce qü’elle est précipitée de
ses dissolutions dans les acides, par le prussiate
de potasse, ce qui n’a pas lieu pour la glucyne,
Nota. Cn a parlé d’une dixième terre trouvée
dans le Béril de Saxe, et que l’on a nommée agus-
tine 3 parce que ses dissolutions dans les acides
n’ont aucune saveur.
2P. A cides. Ceux que l’on a retirés jusqu’ici des
minéraux, sont au nombre de treize, savoir'.'
A base com- C I. L’aciçle sulfurique.
bustible non ) 2 , L’acide phosphorique.
métallique. ^ 3. L’açide carbonique.
Ayant 1 azote r r . . t •, .• v 5 4. C acide nitrique, pour base. s
* 5, L’acide arsenique.
A base mé- \ 6. L’açide molybdique.
tallique. \ y. L ’acide schéelique ( tunstiqué).
v 8. L’açide chromique.
A deux bases, ( 9. L’acide sucçinique.
le carbone et <10. L’çcide du mellite ou del’ho-
1 hydrogène. ( nigsteiu de Wcrner.
r u . L ’acide muriatique.
A base 1 T , . , _ <12. L acide fluonque. inconnue. j t 7
(13. L’acide boracique.
3°. A l c a l i s .
1. La soude.
2. La potasse.
3. L’ammoniaque.
4 ° . C om b u s t ib l e s n o n m é t a l l iq u e s .
1. Le carbone.
2. Le soufre,
5°. Métaux .
1, Lé platine.
2. L’or.
3- L’argent.
4. Le mercure.
5. Le plomb.
6. Le cuivre.
7. Le nickel.
8. Le fer.
g. L’étain.
,10. Le zinc.
11. Le bismuth.
12. Le cobalt.
13. Le manganèse.
14. L’antimoine.
15. L’urane.
16. L’arsenic.
17. Le molybdène,
18. L© titane.