de la ligne elle-mêine formera une série .d’images
doubles ou qui se recouvriront mutuellement, excepté
aux extrémités.
33. Le résul|at de la cinquième observation est
très-facile à concevoir, d’après le croisement que
subissent dans le rhomboïde les rayons pu, It {Jig*
63) , qui, après leur émergence, font voir à l’oeil les
deux images du point p sur les directions su,st.
Car l’arête en étant celle qui regarde l’observateur
, la carte qui s’avance de b vers o doit intercepter
d’abord le rayon incident po , auquel appartient
le rayon émergent su, qui produit l’image
située du côté de l’observateur.
34. Les faits que présente la sixième observation
n’ont pas besoin d’autre explication, puisqu’ils
ne sont autre chose que les données qui ont servi
à déterminer la loi physique du phénomène.
35. Le premier résultat de la septième observation
est conforme nux lois ordinaires de la réfraction.
Le second, dans lequel on voit l’image d’aberration
sur la direction du rayon visuel si {Jig.
55 ) , qui alors est à peu près parallèle à l’arête ab ,
dépend de la loi particulière à laquelle ce rayon
est soumis. J’ai trouvé, dans ce cas, pour l’angle
s te , 73d 38’ , tandis que l’angle abn n’est que de
7 id 35’ , ce qui fait une différence de 2d 5’.
Selon Huyghens, l’angle ste est de 73d 20’ , et
l’angle abn de 70a 57’ , ce qui donne pour différence
2d 23’. Ce savant célèbre ajoute que la différence
férence dont il s’agit * et que Barthôlin croyôit nulle,
mérite d’être notée, pour épargner un travail superflu
à ceux qui chercher oient la cause de la propriété
du rayon extraordinaire, dans un prétendu
parallélisme avec les arêtes du rhomboïde (1),
36. Lorsque, dans la huitième observation, le
rayon visuel est perpendiculaire sur les facettes
omk , o'm'k’ {Jig. 57) , et que le point visible est
sur sa direction, le rayon de lumière qui part de
ce point ne pourroit se soudiviser dans l’intérieur
du rhomboïde, qu’autant que sa partie d’aberration
se rejeteroit, de préférence, vers quelqu’un
des angles solides e s c 3 g. Mais la position de cette
partie étant la même relativement à ces trois, angles,
il en résulte pour elle une espèce d’équilibre, dé
manière qu’elle continue sa route conjointement
avec le rayon perpendiculaire , qui appartient à la
réfraction ordinaire, et ainsi l’oeil voit les deux images
se confondre en une seule. Mais elles se séparent,
dès que l’oeil venant à s’écarter de la perpendiculaire
, le rayon incident qui lui fait voir
l’image d’aberration, est forcé de prendre , en. traversant
le rhomboïde, une position inclinée, qui
le ramène plus près de l’un des angles e 3 c 3 g que
des deux autres.
37. En rapprochant la neuvième observation du
( 1 ) Opera reliqua, t. I . 2 'ractatus de lumine , cap. 5 ,
N6’, 16 ; et Traité de la lumière, Leyde, i6 g o , p. 5y.
T om e i l . P