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36. Chaux carbonatée zonaire. E1 ’EDD (fîg.
f cy
39). Les facettes c 3y surajoutées au rhomboïde
inverse, forment une espèce de zone autour de
ses bords inférieurs. Incidence de c sur f 3 I40d
4hr 6" ; de y sur/, i 34d 25' 38" ; de /sur c , i 65d
3i f 20".
J’ai des cristaux de cette variété qui ont environ
3 centimètres, ou 13 lignes d’épaisseur.
2 2
37. Chaux carbonatée émoussée. E E l ) (Jig.
j r c
40). La variété bisalterne , dans laquelle les angles
aigus des trapézoïdes latéraux et en même temps les
bords les plus saiîlans,, sont Comme émoussés par
l’intervention des facettes f , f 3 de Liste31. I 3 p.
537; var. 23. Incidence de f sur r , i42d 14' 20'.
Se trouve au Derbishire.
, b « 5
38. Chaux carbonatée progressive. E c ( f i g.
41) pl. f i f lV l l . La variété bwoternaire (ifig. s 5 ),
dans laquelle les arêtes qui séparent les facettes r
sont interceptées chacune par une nouvelle facette.
Cette variété a été trouvée par le Cit. Fleuriau,
dans le pays d’Aunisprès de la Rochelle.
3q. ChauX carbonatée paradoxale. ^ ^ ^ ^
2
Dr Ej1 .r E {jfig- 42 )• Offrant une es■p è>ce de paradoxe
que nous ferons cônnoître dans un instant. Journ.
des Mines 3 n°. 14, p. 11 et suiv. Incidence de x
sur x , k l’endroit de l’arête g-, i 53d i 3r58"; de
x sur x , prise de part et d’autre de l’arête 0 3 92d
3' 10" ; de r sur x , i 53d 51r 22" ; de x sur f ,
i62d 58' 34".
J’ai développé, dans les généralités sur la cristallisation
(t. I , p. 72 et suiv, ), le résultat de la loi
intermédiaire qui donne le dodécaèdre à triangles
scalènes, ayant pour faces les plans x 3 x , etc.,
prolongés jusqu’à s’entrecouper de toutes parts, en
faisant disparoître les facettes r , r, jé, f . J’ai annoncé
de plus que si l’on substitue, par la pensée,
au véritable noyau le rhomboïde hypothétique auquel
conduisent les sections faites sur les arêtes
h 3h 3 et qui.est semblable au rhomboïde inverse,
le dodécaèdre pourra naître de celui-ci, en vertu
d’un décroissement exprimé par D.
Si nous rétablissons le cristal dans son ensemble
, nous trouvons que la substitution d’un noyau
fictif au noyau réel, est en quelque sorte aidée par
l’aspect des facettes f 3 f 3 qui appartiennent à l’inverse.
Mais d’une autre part, les facettes r , r appartiennent
au métastatique, èt leurs arêtes inférieures
/, l sont dans le sens des arêtes latérales
du véritable noyau. Le cristal porte donc l’empreinte
de deux noyaux, l’un réel, l’autre hypothétique,
relatifs aux deux dodécaèdres; et quoique
la cristallisation n’ait travaillé que sur le premier