
 
		quoi  j’observe d’abord  que  les  directions de deux  
 côtés  étant  données,  pourvu  qu’elles  ne  soient  
 point  parallèles,  la  position  de  l’hexagone  s’ensuit  
 nécessairement.  Cela posé ,  il  suffira de chercher  
 les  directions  des  côtés  E i ,  En.  O r ,  ces  
 directions  sont  aisées  à  conclure  d’un  résultat  
 que  nous  allons  commencer  par prouver ,  et qui  
 consiste  en  ce  que  l’angle  nïE*t  est  droit. 
 Concevons  que  les  trois  plans  gmMf,  d t$ f,  
 gfdbah,  se  prolongent  de  manière  à  former  
 par  leur  réunion  une  pyramide  triangulaire,  qui  
 ait pour  sommet  le point f ,   et  pour  base  le  plan  
 niïLt prolongé de même  convenablement. Soit céhf  
 (Jig. 163) pl. X X I I , dette pyramide dans laquelle  
 le triangle rectangle cfe répond kgrÆf (Jig.\5rf) ,  
 le  triangle  hje,  qui  est  aussi  rectangle ,  k d t l f ,   
 et  le  triangle  obtusangle  c jh   à  gfdbah,  d’où  
 il  suit  que  ce  triangle  est  perpendiculaire  sur  
 les  plans  des  triangles  cfe  et  Tfe. 
 Menons  la hauteur fa   du  triangle  cfe |  la hauteur  
 ./o  de  la  pyramide,  puis  les  lignes  ao,  co,  
 eod,  et  enfin  la  ligne d f  qui  se  trouvera perpendiculaire  
 sur  ef,  puisque  cette  dernière  ligne  est  
 elle-même perpendiculaire  sur le  plan  c fh . 
 L’angle  ceh  étant le même  que nïEt  ( fg .  i 57),,  
 toute  la  question  së  réduit  à  prouver  que  l’on  a  
 ( fg .  i 63 )  (ch)'— (ce)2-)- (eh)\ Cherchons successivement  
 ce,  eh  et  ch. 
 1 °. Pour ce.  Les  triangles  semblables hniE  ( fg . 
 D E   M I N É R A L O G I E .   95  
 162), cfe  ( fg .  l 63) ,  donnent  E h  : hm  :  : ce : cf.  
 Or, nous avons eu E h  :  hm  : : y/3   :  1. Donc nous  
 pouvons  faire  ce— y/Z,  auquel  cas  nous  aurons  
 cf— i  ,  et  ef— y/2. 
 2.0.  Pour  eh.  eh—  V C  «/)■+(/*)■• { e fy = z -   
 Reste  à  trouver f h . 
 Prolongeons  c f  indéfiniment,  puis  menons hp  
 perpendiculaire  sur  le  prolongement ;  nous  auronsf 
 h — Y ( f p )2-|-(p h )\   Cherchons f p   etph. 
 Les  triangles cdf, çph sont  semblables, à  cause  
 de  l’angle  commun  c  et  des  angles droits  detp. 
 Donc  dc \  df\:  çf~\fp’.p h .d c= y / ( c fy— (d f ) \   
 c f  —   1. 
 Pour avoir  d f ,  considérons le  triangle  rectangle  
 e f  d ,  dans  lequel fo   est  une  perpendiculaire  
 abaissée de l’angle droit  sur l’hypothénuse.  Donc  
 f °  : eo  : :  d f  :  ef. 
 O r ,  à cause que l’angle fao— Ç>oà, comme étant  
 le  supplément  de  celui  que forment  entre  eux les  
 plans gmEf,  G/raEF  ( fg .  1^7), nous ayons ( fg ,  
 i 63 )  a f\  f o   : :  ,2  : y/ 3  ;  mais  parce  que  a f  est  
 une  perpendiculaire  abaissée  de  l’angle droif  du  
 triangle  efc  sur  l’hypothénuse,  ce  :  e f : :  c f  : c f  $  
 ou, y/ 3   : y/2 :  :  1  : a f  —  y/^. Donc  la  proportion  
 q f ’.fo   : :  2  :  y/ 3   deviendra  y/\ : fp  z:  2  :  y/3. 
 Donc fo— y/i.  D’ailleurs  eo —  \ / ( e fy— ( f o  )*