successives, dont chacune donnoit un certain nombre
d’octaèdres et de tétraèdres toujours plus petits.
Il suit de la que les; tétraèdres renfermés dans
cet octaèdre, composent, avec, les octaèdres) partiels j
des rhomboïdes dans tous les sens, ou, ce qui revient
au même , que chaque octaèdre est. enveloppé
par huit tétraèdres. Réciproquement, chaque tétraè-r
dre étant adjacent par une. de ses faces à un octaèdre,
est enveloppé par quatre tétraèdres. ,
Or, les molécules intégrantes d’un cristal, etanjt
nécessairement similaires ? il m’a paru vraisemblable
que la structure étoit ici comme criblée d’une multitude
de vacuoles occupés soit par l’eau;dq; prisât
lisation , soit par quelqu’autre substanqej,0qu §orte
que,, s’il nousrétoit, donné de pousser la|diyjsiôn; (jus-f
qu’à sa limite', l’une des deux, espèces de sqh4?% ¡(dont
il s’agit disparoîiroit, çt tout le cristal se. trowyeroit
seulement composé de molécules de l’autre forme, t
l Pour mieux faire concevoir comment l’octaèdre
quoiqu’uniquement composé, d’une seule espèce, de
solides élémentaires, peut (fonner, à l’pidq d^flfi di+
vision mécanique , c des solideSibniSidertroigi feritTes
différentes^ je :yais .employer une, comparaison
d’une figure plane. ^oitabcdj'g ( j^ .8 o )u ;îi hexagone
régulier, composé d’un nombre presqu’infini
d’hexagones pareillement réguliers d’une extrême
petitesse , entremêlés de triangles équilatéraux ; il
est visible qu’en divisant l’hexagone total parallèlement
à tous ses côtés , ou seulement à quelquesuns,
on pourra obtenir, à volonté , soit d’autres
hexagones plus petits, tels que anrprst ,■ soit des triangles
équilatéraux, tels qhe h z x , soit enfin des
rbombes, tels que hnlk, de manière que chacune
de ces figurés sera elle-même un assortiment d’hexagones
et de triangles. Il est clair encore qu’en ajoutant
à l’hexagone sur deux quelconques de ses côtés
opposés, deux triangles équilatéraux ayb , duf,
que l’on doit concevoir comme étant eux-mêmes
des assemblages d’hexagones et de triangles , on
aura un rhombe eugy tout composé de figures de
l’une et l’âutre espèce.
Imaginons maintenant que les triangles deviennent
nuls, et laissent des vacuoles aux places quils
oecupoient. Les mêmes divisions auront toujours
lieu, et les figures qui en résultent s’offriront encore
à l’oeil sous le même aspect , parce que les vacuoles
sont imperceptibles| Il en faut dire autant de l’hypothèse
dâns laquelle ce seroit, au contraire , les
hexagottaS qui s’évanouiroiênt. Or, les petits hexagones
renfermés dans le grand, répondent aux
petits octaèdres, les triangles équilatéraux aux tétraèdres
, et les rbombes aux rhomboïdes. Il y a cependant
cette différence, que l’on,peut se représenter
chaque hexagone comme un assemblage soit
de six triangles équilatéraux, soit de trois rbombes,
sans aucun vide , au lieu que la structure de l’octaèdre
ne peut être ramenée $ même par la pensée, à
l’unité de figure , sans supposer des vacuoles ¡dans