Cristal de roche dodécaèdre. DeLisle, t .I lsp. 70.
Incidence de P sur z\ ou de z sur P f , io3d 20' ; de
P su r z , i 33d 48' (1).
Pour mieux concevoir la structure de cette variété
, rappelons-nous que quand les lames de
superposition décroissent par deux rangées en largeur
sur les angles inférieurs o sx , tos} s x z , etc.
0%"* 2 ) ? d’un rhomboïde quelconque, le décroissement
donne six faces parallèles à l’axe.(Voyez 1.1,
p. 63). Si la loi avoit une action plus rapide, comme
dans le cas ou elle auroit lieu par trois ou par
quatre rangées, les faces produites s’incliner oient de
manière que Celle qui proyiendroit, par exemple,
du décroissement sur l’angle osx , iroit couper en
dessus du sommet f i e prolongement de l’axe.
Supposons, d’une autre part, une loi de décroissement
par deux rangées en hauteur, laquelle sera
nécessairement moins rapide que celle' par deux
rangées en largeur, puisque son expression est § ,
tandis que celle de l’autre est 2 ; alors les faces
produites se rejetteront en sens contraire, c’est-
a-dire, par exemple, que celle qui résultera du
décroissement sur l’angle osx , deviendra parallèle
au triangle hmk, et ira couper en dessous du
sommet m le prolongement de l’axe.
(1) La perpendiculaire menée du centre de la base d’une
des pyramides sur un elfes côtés de cette base, est à l’axe
de la même pyramidè dans le rapport de VÔ à V8.
Si les décroissemens atteignoient leur limite, la
forme à laquelle ils donneroient naissance auroit
cela de remarquable, qu’elle ressemblerait entièrement
au noyau, excepté qu’elle auroit de plus
grandes dimensions. Mais si l’on suppose qu’ils
s’arrêtent à un certain terme, il restera six triangles
parallèles aux faces du noyau, et le résultat sera
semblable à celui qui est représenté fig. 3 , où l’on
voit le noyau f ’m' enfermé dans le cristal secondaire
; en sorte, par exemple, que le triangle
hfk est parallèle au rhombe f ' o ’s 'x ’ , et que le
triangle hmk est le produit d’un décroissement exprimé
par | sur l’angle o^'x*.
Les petits rhomboïdes que nous venons de considérer
comme élémens de la structure, ne représentent
ici que les molécules soustractives et non
pas les molécules intégrantes , qui sont, comme
nous l’avons dit, des tétraèdres. Pour déterminer
la forme de ces tétraèdres et leurs positions dans
l’intérieur des cristaux, supposons que les molécules
soustractives, dont l’une est représentée fig. 2,
soient soudivisées suivant des plans hmk , I f g 3
lmk3 etc., qui passent par les sommets f , m, et
par les milieux des bords inférieurs o s , x s , ot ,
x z 3 etc. Le rhomboïde se trouvera transformé en
un dodécaèdre semblable à celui de la fiOe. 1.
Concevons, d’une autre part, que le dodécaèdre
soit divisible à son tour dans le sens de six plans,
dont les sections coïncident avec les arêtes f g 3