x : 2, 4 : • s^n- ^9d Ilf : r i ce donner =
1,5j i millionième de pouce , pris sur le pied
anglais, ou environ i , 6 millionième de pouce,
pris sur le pied français ( i ) , c’est-à-dire, à peu
près 43 millionièmes de millimètre.
S O U F R E .
Mon objet est d’exposer ici la méthode que
j’ai employée pour déterminer la réfraction de
cette substance.
254. Si l’on regarde un corps à travers un
prisme triangulaire d’une matière transparente
quelconque, et qu’en même temps on fasse tourner
ce prisme sur son axe dans un sens ou dans
l’autre, on s’apercevra qu’il y a un terme où
l’image devient statiomîaire , en sorte que si l’on
continue de faire tourner le prisme dans le même
sens, et que jusqu’alors l’image eut e u , par
exemple , un mouvement descendant, elle commencera
à monter. Or, ce terme, auquel correspond
le passage d’un mouvement à l’autre, est en
même temps celui où le »ayon incident, qui va
de l’objet au prisme, forme, avec la face qu’il
rencontre , un angle égal à celui que le rayon
émergent, qui va du prisme à l’oeil, forme avec
la face par laquelle il sort. Soit ngl ( fig. 170)
(1) Le pied anglais vaut 11 pouces 4 lignes ¿ ; Encÿclop.
méthod. Mathéin. , t. I I , 2e. partie, p. 58o.
une coupe du prisme faite suivant un plan perpendiculaire
à l’axe. Soit j la position du corps
et b celle de l’oeil. Soit de plus, sc le rayon incident
, cb le rayon rompu et br le rayon émergent
prolongé. L’image deviendra stationnaire *
lorsque les angles sel et rbn seront égaux, d’où
il suit que dans ce même cas le rayon rompu
cb fera aussi des angles égaux b e l, cbn avec
les deux côtés du prisme.
Ayant donc visé à travers un prisme de soufre
, dont l’angle réfringent étoit de 25d , un
objet s , tel que la flamme d’une bougie , placée
à plusieurs mètres de distance, j’amenai les choses
au point où Limage parut stationnaire, en faisant
tourner donceiiient le prisme sur son axe, dont
la position étoit verticale. Je cherchai ensuite à
quel point répondoit la position z de cette image,
laquelle se trouvoit nécessairement sur la direction
du rayon rb prolongé. C’est à quoi l’on
parviendra , si l’on regarde immédiatement avec
le même oeil une corde tendue verticalement par
un poids, et placée de manière qu’elle pairoisse
ccuper l’image vue par réfraction.
Cela fait, il me fut aisé de mesurer l’angle que
formoient avec l’oeil placé en b , les rayons,partis
de î et de z , lequel angle étoit sensiblement
égal à zos , vu la distance des points î , z. C’est
ce que j’exécutai à l’aide d’une espèce de grapho-
mètre, dont le centre répondoit à la position de