ment au véritable noyau, est D ? Si l’on observe
que les bords mn ,n r ,r k , etc., do ce solide se
confondent avec les arêtes inférieures du noyau
dont il s’agit, on concevra que les faces du
noyau hypothétique ou du rhomboïde inverse
doivent être tournées, au contraire, vers les arêtes
longitudinales Jes plus courtes, telles que on,ok,
etc. Or, on prouve par le calcul que l’inclinaison
de chacune de ces arêtes sur l’axe est égale
à celle de la diagonale oblique du rhomboïde
inverse sur le même axe, ce qui indique que
les décroissemens qui donnent le cristal métas-
tatique rapporté à ce même rhomboïde, doivent
se faire parallèlement à ses diagonales obliques,
ou, ce qui revient au même, sur ses angles latéraux.
La loi qui satisfait à cette condition a
pour signe Ea ’E. ( Voyez 59 ).
188. Nous avons supposé jusqu’ici que le
noyau hypothétique avoit dans l’intérieur du
cristal une position dépendante du véritable
noyau dont il étoit originaire. Mais une même
forme secondaire peut naître de diverses lois de
décroissement qui agiroient sur différentes parties
d’un même noyau.
Ainsi, le rhomboïde inverse qui provient de
la loi exprimée par E1 'E , pourroit également
r
résulter de celle dont le signe est e. Or , dans ce
dernier cas, ses faces correspondroient à celles du
D E M I N É R A L O G I E. 21
noyau, d’où il suit que pour faire dépendre le
cristal métastatique du rhomboïde inverse considéré
comme noyau hypothétique, on peut aussi
lui donner la position relative à ce même cas,
en supposant que les diagonales obliques de ses
faces correspondent aux arêtes longitudinales les
plus longues or, orn, etc., (j% . n 1 )• Proposons-
nous de déterminer la loi qui satisfait à cette
nouvelle hypothèse.
Soient onr} okr (Jig- 112 ) , les mêmes
triangles que (Jig- m ) ; par les points n , Je,
je fais passer deux plans , l’un nbk perpendiculaire
à l’axe, l’autre nek parallèle au même
axe, puis je mène les hauteurs ec3 bc des
triangles formés par ces plans. Soit f b g , un
troisième plan parallèle à la face correspondante
du noyau hypothétique. Par le point /, où ce
plan coupe ce, je mène la ligne Ib. Il s’agit de
trouver le rapport entre I f et b l, qui nous apprendra
si la loi relative à l’hypothèse que nous
faisons ici est simple ou intermédiaire, et dans
ce dernier cas, nous donnera le rapport entre
x et y.
Evaluons successivement Jrle\bl. x°. Pour f l .
Les triangles semblables e j l , enc donnent ce:
en : : el : f l. Cherchons ce , en et el.
Le triangle nek, qui est situé parallèlement à
l’axe, est semblable au triangle riz (Jig- 47) Pji‘ X I I3
qui a la même position, puisqu’il coupe verticale