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Pour avoir l rkm, j’observe que ml1 = e rm -JV24
1 \ V M 3 J
Opérant comme ci-dessus, j’aurai ml} ==0,826—•
0 ,2 3 5= 0 ,59 1 , dont le logarithme est— 2284125,
après quoi il est facile de résoudre le triangle
kml' , et de trouver l’angle mkl' , qui sera de
i 5d 34r.
209. J’ai déterminé,* par un calcul semblable ,
la valeur de l’angle d’incidence ik f {Jig. 1 19) ,
sous lequel le point l seroit vu à sa vraie place
à l’aide du rayon d’aberration k l, c’est-à-dire,
qu’alors ce rayon seroit sur la direction du rayon
visuel ; et j’ai trouvé que l’angle d’incidence, dans
ce cas, étoit d’environ i6 d 21r , valeur qui diffère
de i8 r en moins de celle que Huyghens a
déterminée par les propriétés de l’ellipse. Or, l’angle
d ag étant de i8 d 27' , on voit qu’il s’en faut
d’environ 2d que le rayon kl ne soit parallèle
à ad.
210. Voici un moyen d’autant plus simple de
vérifier la loi dont il s’agit, qu’il n’exige d’autre
instrument que le rhomboïde lui-même. Je trace
sur un papier le parallélogramme abc d {Jig. 120),
en faisant l’angle bcd de 108^ comme dans la
coupe principale , et en donnant au côté ad la.
longueur de l’arête correspondante prise sur le
rhomboïde destiné pour l’expérience. Je choisis
à volonté une incidence, par exemple, celle de
35d,
S5d, puis je trace le rayon ik , qui fait le même
angle avec la perpendiculaireJ rk 1 n, et je le prolonge
jusqu’à la rencontre z de'la ligne cd , prolongée
elle-même» Je cherche, au moyen de la formule,
les positions du rayon ordinaire ke, et du rayon
daberration k l, puis je trace ces deux rayons.
Dans l’hypothèse présente, l’angle ekm est de 2od
7 r, et l’angle Ikm de 26d 34', ainsi que je l’ai prouvé
plus haufi . '
Je trace sur un papier à part une ligne droite
Uj{Jig^ 121 ),sur laquelle je place les pointsz , l , e ,
aux mêmes distances respectives que dans la fig.
120, puis par le point z je mène zo perpendiculaire
sur uy ,* je pose ensuite le rhomboïde sur ce
second papier, de manière qufe uy coïncide avec
la petite diagonale de sa base inférieure, et que
l’angle solide qui répond a d {Jig. 12o) soit entre
le point z et le point l ( Jig. m ) ; alors faisant
en sorte que mon rayon visuel reste dans le plan
abc d {Jig. 120), ce que je reconnois avoir lieu
quand limage de la ligne uy (Jig. 121 ) paroît
simple , j incline mon oeil, en le ramenant vers y ,
jusqu’à ce que déux des images des points l e
coïncident en une seule , d’où il suit qu’alors el
est 1 amplitude d’aberration ; et si en même temps
l’image unique qui résulte de cette coïncidence
est sur la direction de la ligne oz ( 1 ) , vue sans
( 1) A la rigueur, il n ’est pas nécessaire que la ligne oz
T ome II. j )