primitif de la chaux carbonatée, celui que j’appelle
cuboïde, parce que sa forme se rapproche
beaucoup de celle du cube. Cette variété rap-
* A5>
portée à son véritable noyau a pour signe e ,
et parce que ses faces se rejettent en arrière
vers le sommet opposé à celui que regarde
l’angle sur lequel le décroissement prend naissance,
il en résulte que ces mêmes faces correspondent
aux arêtes du vrai noyau.
D’après cela si l’on veut chercher la loi> qui
donneroit le cristal métastatiqüe ( Jîg. n i ) ,
dans l’hypothèse d’un noyau semblable au cristal
cuboïde, il faudra concevoir que les diagonales
obliques des faces de ce noyau fictif correspondent
, par leur position , aux arêtes les plus
courtes on, ok, etc. Or, en faisant g ^ V 12 ,
p z==.\/13 , et en suivant une marche analogue à
celle que nous avons prise ( 188 ) , pour déduire
le cristal métastatique du rhomboïde inverse
pris comme noyau, on trouvera d’abord
que la loi de décroissement relative au cuboïde
est de même une loi intermédiaire, dans laquelle
x = 7 et y = 5.
Prenant ensuite d’une part le rapport général
V I ( z n x y + 'x— j y nr -H nxy — 5 *- f y y 4 g z :
(¿r - j - j - y V « “ ( voyez 7 7 ) , entre le sinus et le
cosinus de la moitié de l’incidence de mon sur
ron, et d’une autre part le rapport particulier
D E - M I N É R A L O G I E . 27
y 5 : y Z entre les mêmes quantités ( 5i ) , dans
le cristal métastatique ; et faisant x = 7 ,y = 5 ,
c? — 81, g % = 12 , puis faisant disparoître les
radicaux et simplifiant, on trouvera g ( 35n-{-i)2
+ 4 ( 35n — 2 )z '.12X 2 7 :: 5 : 1. D’où l’on tire
14« 3ig
3i 85n2 + i/ÿi = 3ig , et n2 -j- gTss- ¿Igô.
—"7
zW $~ z íñ 6 '
Cette équation résolue donne n =
et prenant le signe positif, puis réduisant, n '==
1001 11
ZïM^ZE'
192. Les résultats qui me restent à exposer,
et qu’on peut regarder comme une extension
des précédens, ne sont pas seulement propres
à piquer la curiosité; ils ont encore leur usage
dans la théorie des décroissemens intermédiaires,
pour abréger et faciliter les calculs.
Nous avons vu (57) que ces décroissemens,
lorsqu’ils agissoient sur les angles latéraux d’un
rhomboïde , produisoient, en général, des. dodécaèdres,
tels que HX ( jîg . 26 ) pl. X I , du genre
de celui que nous appelons métastatique.
Concevons pour nn instant que ces dodécaèdres
soient divisibles de la même manière que le
cristal métastatique, c’est-a-dire, par des plans
BGQj CQN, etc., il est évident que le résultat
de la division sera un rhomboïde.
Or, je me propose de faire voir que si Ton