ment une liaison avec les rapports dont il s’agit,
la propriété qu’ont les termes de ces rapports
de pouvoir être exprimés en nombres rationnels,
laisse entrevoir la possibilité de choisir, à volonté,
pour forme primitive, l’un des solides qui les
présentent, et de faire rentrer dans sa structure
celle de l’autre solide, pris comme forme
secondaire.
J’ai vérifié ce raisonnement par un grand
nombre d’applications directes. Je me bornerai
ici à en citer quelques-unes, que je prendrai
dans l’espèce de la chaux carbonatée ; et lorsque
ces applications seront simples, je ne donnerai
que les résultats, en supprimant les calculs, que
chacun retrouvera facilement, à 1 aide des méthodes
exposées dans l’article relatif a la théorie
du rhomboïde.
i 85. Je supposerai d’abord que Ion veuille substituer
au véritable noyau de l’espèce dont il s’agit,
le rhomboïde que j ai appelé chaux carbonatee
inverse , et dont le signe est E E. Ce, rhomboïde
ayant les diagonales obliques de ses faces
situées vis-à-vis des bords supérieurs du vrai
noyau, sur lesquels elles s inclinent d un certain
nombre de degrés, si l’on conçoit que la figure
I io le représente faisant à son tour la fonction
de noyau, il faudra que le rhomboïde primitif,
qui deviendra forme secondaire, tourne aussi les
diagonales obliques de ses faces vers les bords
B, B , du noyau hypothétique. Or, on trouve (33)
que dans ce cas le signe qui le représente est B.
J’ai cherché aussi la loi qui, dans la même
hypothèse, donneroit le rhomboïde équiaxe, dont
le signe rapporté au véritable noyau est B , par
X
Ou l’on voit qu’il est à ce même" noyau Ce
qu est celui-ci au rhomboïde inverse considéré à
son tour dômme noyau. Or, si l’on continue de
conservèr aux cristaux leurs positions respectives,
il sera facile de voir que lès faces du
rhomboïde équiâxe doivent être tournées vers
celles du rhomboïde inverse, quènoüs substituons
ici au vrai noyau. Donc il résultera d’un décroissement
sur l’angle A, et le calcul (3g) prouve
que ce décroissement est celui qu’exprime le
signe A.
2
186. Je prends pour troisième exemple la
chaux carbonatée contrastante, dont le signe
réel est e. En suivant toujours le même principe,
pour les positions relatives des cristaux,
on voit que ses faces doivent être tournées vers
les angles latéraux du noyau fictif, et la loi qui
le fait dépendre de ce noyau a pour expression
IEI. ( Voyez 61
187. Veut-on ramener au même noyau fictif
la structure de la chaux carbonatée inétasta-
tique> op ( fg . m ) , dont le signe, relative-
B 2