un mélange de plaines et de montagnes, qui offriraient et des
forêts pour le bois, et des champs pour la culture.
La rade, quoique peu éloignée, est assez fermée cependant,
pour que les communications ne soient jamais interrompues entre
le port et elle.
La chasse et la pêche, à en juger par une simple excursion,
offriraient toutes les garanties possibles de réussite.
Je ne sais même pa s, s’il fallait faire un choix entre les ports
San-Miguel et Famine, quel serait celui des deux à qui je donnerais
la préférence pour un établissement.
(M. M ares col.y
Note 56, page 129.
Ce mouillage (des îles Charles), parfaitement abrité de tous les
vents par le grand rapprochement des côtes voisines, en ayant
soin toutefois de fermer l’entrée du N. O. de préférence à celle
du S. O., offre l’avantage de pouvoir en sortir à volonté par l’une
ou par l’autre passe.
Sur ces îles, nous avons trouvé plusieurs huttes abandonnées,
les unes depuis quelque temps déjà, mais les autres depuis peu
de jours. Sur l’île de l’est et dans la passe du nord, nous avons
rencontré, près de la mer, une fontaine près de laquelle on remarquait
des traces toutes fraîches de pieds humains, et je ne
doute pas q u e , si nous avions eu le temps de les suivre, nous
n’eussions rencontré des naturels ; mais j ’étais trop pressé de f inir
mon travail avant la nuit, pour rien accorder à la curiosité.
A neuf heures trente minutes du soir, ayant terminé le plan de
ce port, malgré une pluie continuelle, je sortis par la passe du
nord, et repris la route du Port-Galant, où j’arrivai à une heure
du matin.
(M. Montravel.y
NOTES.: 2r49
1 pi %
Note 57, page i32.
A peine étions-nous mouillés sur cette rade, qu’on commença
à en lever le plan. Le dernier jour de l’année 1837 fut consacré,
comme tous les autres, à un travail très-actif. Le commandant
d’Urville nous fit la galanterie, pour fêter l’avénement de l’année
i 838, de nous distribuer à chacun une des médailles de l’expédition.
Elles furent accueillies avec joie et reconnaissance ; et
chacun de nous entrevit, quoique bien loin dans l’avenir, le jour
où il éprouverait le bonheur de déposer dans les archives de sa
famille ce souvenir destiné à rappeler la part qu’il aura prise à
l’expédition.
(M . Dubouzet.y
Note 58, page i 32.
Pour nous, le premier jour de l’année se passa au mouillage.
Le commandant nous a fait présent d’une médaille de l’expédition
: c’est une attention de sa part à laquelle j’ai été très-sensible,
et qui m a causé un plaisir d’autant plus v if que je ne m’y
attendais nullement.
\M'. Gervaize.y
Note 5 g , page i36.
Vers six heures du matin, nous descendîmes trois à terre, l’artiste,
le docteur Jacquinot et moi, dans l’intention de dessiner,
de ramasser quelque fossiles, si nous en trouvions, et de passer la
journée a terre. Arrivés près du cap Est de la baie, nous laissâmes
le dessinateur faire un croquis, e t , lé marteau géologique à la
main, la carnassière sur le dos, nous gravîmes bravement les ro-
chers, le docteur et moi. Les chemins étaient presque impraticables
: il fallait être fous pour y passer. Nous étions souvent sus