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absolument putride. Les chairs, à l’intérieur, avaient encore la
rougeur du jambon, quoique infiniment plus mollasses. Cet
échantillon de viande fournit une bonne soupe ; le bouilli était
foncé en cpuleur, racorni et peu savoureux.
(M. Roquemaurel.)
Note 9, pageS.
Le soir, nous mangeâmes un excellent bouilli de la même
viande (de Noël), et la soupe fut trouvée aussi délicate que de la
soupe faite avec de la viande fraîche.
(.M. Gourdin.')
Note 10, page 10.
11 serait intéressant de répéter cette expérience en employant
des cubes de mêmes dimensions parfaitement sains et secs. 11
n’est pas douteux que la forme extérieure des échantillons doit
influer sur le degré d’absorption qui dépend de la manière dont
les fibres ont été découpées. Peut-être pourrait-on employer une
expérience de ce genre pour arriver à la connaissance du degré
de salure des couches intérieures, d’où on pourrait conclure
quelque chose sur les cornants sous-marins. On prendrait un
cube de bois bien homogène (le frêne serait assez convenable),
parfaitement desséché, après avoir été quelque temps plongé dans
l’eau distillée, pour y rendi'e gorge des sels qu’il pourrait encore
conserver à l’état libre. Ce cube ayant été pesé avec soin , serait
ensuite immergé dans la mer à la profondeur voulue. On le lais -
serait exposé a la compression de la couche sous-marine, tout le
temps qui serait jugé nécessaire pour sa complète imbibition.
Ce cube serait remonté a sa surface et pesé immédiatement. On
conclurait ainsi le poids du liquide absorbé. Ce même cube
longtemps exposé au soleil s’y dessécherait ; et lorsqu’il se serait
complètement dépouillé de son eau, une nouvelle pesée ferait
connaître le poids du sel q u i, étant comparé au poids de l’eau
absorbée, donnerait le degré de salure. Il est bon d’employer une
sorte de bois qui n’ait pas une trop grande avidité pour l’eau ,
pour éviter les modifications que ce bois pourrait éprouver dans
son trajet au travers des couches intermédiaires.
ÇM. Roquemaurel.)
Note i l , page 17.
Nous nous dirigeâmes chez M. Brétillard, vice-consul de
France, qui avait eu l’obligeance de se charger de nous procurer
les montures et les guides pour notre expédition. Nous y arrivâmes
à neuf heures. On s’empressa aussitôt de charger les
bagages, et nous employâmes ce temps à débattre les prix avec
lça guides et à, tâcher de réduire le plus possible le nombre de
¡ceux qui devaient nous accompagner. Malgré tons nos efforts ,
,i}pus fûmes.obhgés de subir le joug de la CostomBreet d’avoir un
guide par. cheval, les nôtres ne devant cependant nous conduire
,quejusqu’à rQrotava qui n’est qu’à sept lieues de Sainte-Croix.
Quant aux p r ix , nous fûmes obligés de subir aussi ceux qu’elle
impose, car,là, comme partout, les guides s’entendent comme des
larrons en foire,,et spnthabitués à exploiter les voyageurs et à les
traiter .de Tufc à Maure,
Après, avom -remph A-h1 Rouanda voisine nos gourdes de voyageurs
d e y in d u p a y s ,p lu s propre àn ou s faire supporter la chaleur
de la route que les vins de France, nous montâmes à cheval et
nous mîmes en route sans perdre un instant, Il était alprs neuf
.heures et quart. Notre carayane, moitié.scientifique, moitié composée
d’amateurs du pittoresque, et par-dessus tout joyeuse, se composait
de M. Dumoulin, ingénieur de l’expédition ^ de M. Coup-
vent-Desbois., enseigne de vaisseau et de moi, tous deux porteurs
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