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comme des Salamandres terreftres ; que quelquefois
les femeles pondent leurs oeufs, & les dépofent dans
des endroits abrités, ainfi que l’ont écrit plufieurs Natu-
ralifteSj &. que d autres fois les petits éclofent dans le
ventre de la mère.
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L E L É Z A R D C O R N U .
dHE L e z à r d , qui fe trouve a Saint — Dorningue,
a les plus grands rapports avec l’iguane; il lui reffemble
par la grandeur, par tes proportions du corps, des
pattes & de la queue, par la. forme dés écailles,
par celle des grandes pièces écailleufes, qui forment
fur Ion dos & fur la partie fupérieure de fa queue,
une crete femblable à celle de l’Iguane. Sa tête eft
enfoncée comme celle de ce dernier Lézard; elle
montre également fur . les côtés des tubercules très-
gros, très-faillants, & finilfant en pointe (a ). Les dents
ont leurs bords divifés en plufieurs petites pointes,
comme celle des Iguanes un peu gros. Mais le Lézard
Cornu différé de 1 Iguane, en ce qu’il n’a pas fous la
gorge une grande poche garnie d’une membrane, &
d une forte de crete ecailleufe. D’ailleurs la partie
fuperieure de fa tete prefente , entre les narines &
les y eu x , quatre tubercules de nature écailleufe ,
affez gros & placés au-devant d’une corne offeufe ,
(a) J'ai vu deux Lézards cornus; i’un de ces deux individus n'avoit
pas de gros tubercules fur les côtés de la tête.