3 < 5 H i s t o i r e N a t v r e z z e
mais les Anciens , ainfi que les Modernes, ont quelquefois
pris des faits particuliers} des accidens bizarres,
m différente | car le droit commence proche & au-deflbus du fieL,
” au lieu que le gauche commence environ huit lignes plus bas que
» le droit. Ils font tous deux fufpendus en leur partie fupérieure ,
« par deux fortes membranes qui viennent du deflous du fo ie , &
» font d’ordinaire enveloppés de graille, qui fait qu’on a peine à
” les difcerner , à caufe de la conformité de couleur qu’ils ont avec
»> cette graille.
“ P u mi^'eu * chacun de ces tefticules de la partie interne , on
» voit fortir un petit corps long & menu , allez folide , & même un
» peu plus blanc que la fubftance des tefticules, qui defcend & qui
” *ellr e11 attaché tout le long jufqu’à leur bout inférieur; on peut
” l’appellcr épididyme. On Voit au bout de chacun-, le commence-
” ment d un Petlt vaifleau variqueux, qu'on peut nommer fperma-
» tique , à caufe de la fonction , qui eft un peu aplati, de cou-
” leur fort blanche & allez iuifante, & qui eft d’ordinaire rempli
» de femence en forme d’un fuc laiteux. Ce vailfeau eft allez dé-
” beat-, & il eft replié dans tout fon cours en forme de plufieurs S
» jointes enfemble d’une façon fort agréable k voir; de-Ià il defcend
» entre 1 inteftm & le rein, duquel il fuit l’uretère jufqu’au trou du
» dernier inteftin', par où .fortent les excrémens. II eft aufli accom,
» pagné de veines & d’artères d’un bout à l’autre , de même que les
” tefticules , & il celTe d’être anfraétueux un peu avant que d’arriver
» à l’ouverture de. 1 inteftin. Chacun de ces deux vaiffeaux fperma-
» tiques vient Ce rendre à fon propre réfervoir de femence , dont
» il y en a deux qu’on peut nommer paraftates , qui font comme
» des glandes blanches^, chacune de la longueur , de la grolîeur &
» de la forme d’un grain de femence. de chardon bénit,.Ces glande
D E S S E R P E N St
ou des obfervâtions exagérées, pour des loix générales;
& d’ailleurs- il femble qu’ils ayoient quelque plaifir
» font fituées de long en long au-delfous, & entre les deux parties
” naturelles ; elles font toujours remplies d’un fuc laiteux, & tout
» femblabïe à celui des vaiffeaux fpermatiques que nous venons-de
” décrire ; & pour fournir à l’éjaculation , lors du coït, elles tranf-
” mettent la femence quelles contiennent dans les canaux éjacula,
» toiresdes deux parties naturelles qui leur font voifînes.
” Je puis dire Ià-deflus que ceux qui ont pris ces deux réfervoirs
» de femence pour d’autres tefticules , fe font bien trompés dans
5» l’opinion qu’ils avoient qu’y ayant deux parties naturelles , il y
” devoit auffi avoir, pour chacun , deux tefticules : mais leur fubf-
” tance étant tout-à-fait différente des véritables tefticules que nous
” avons décrits, & leur fonélion étant de recevoir & non de former,
” nous ne les connoiffons que pour paraftates, qui reçoivent peu-à-
» peu la femence que les tefticules leur envoient, qulls réfervent
» & qu’ils tiennent toute prête pour le temps du coït, & pour faire,
“ dans un moment & à propos, ce que les vaiffeaux /permatïques ne
fauroient exécuter fitôt ni fi bien , à caufe de leur longueur & de
» leur entortillement.
” Le mâle a deux parties naturelles ’toutes pareilles, qui, étant
» attachées, font chacune de la longueur de là queue de ranimai-,
» 1 ur naifiance vient de l’extrémité de la queue , (bus laquelle elles
” font fituées de long en long , l’une près de l’autre ; elles vont ei*
I gr0®flant, de même que la queue, au commencement de laquelle-
” e es fimlfent, & elles ont leur iffue auprès & à côté l’une de l’autre-,
” ^ *out j°ignarrt l.ouverture de l’inteftin ,. qui fait en quelque forte
’> leur féparation.
» Chacune de ces parties eft compofëè de deux corps bugs Sc