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rement en Theflalie (a) > aient été regardés comme
des animaux tutélaires, & que la Religion & les
Loix fe foient. réunies pour les rendre, en quelque
forte , facrés. Mais pourquoi ne pas laitier fubfifter
les efpèces , qui , ne contenant aucun poifon, & ne
jouiffant pas d’une grande fo r c e , ne peuvent être
dangereufes ? Pourquoi ne pas les laifler multiplier,
fur-tout auprès des campagnes cultivées, quelles délivreraient
d’un grand nombre d’infeéles nuîfibles, &
où elles ne pourroient faire aucun dégât, puifqu’ elles
ne fe nourrifient pas des plantes qui font l’efpoir des
Cultivateurs ?
Parmi ces efpèces, plus utiles qu’on ne l’a cru
jufqu’à préfent, l’on doit compter la Mexicaine, puif-
que, fuivant M. Linné, elle n’eft point venimeufe ,
& quelle ne parvient pas à une grandeur confidérable.
Elle a cent trente-quatre grandes plaques, & foixante-
dix-fept paires de petites. C’eft tout ce que M. Linné
a publié de la conformation de ce Serpent.
(a; Pline, liv. 10, chap. 3.3.
LE SIPÈDEC
E S e r p e n t a été obfervé par M. Kalm ,
dans l’Amérique feptentrionale. Sa couleur eft brune,
& il a ordinairement cent quarante-quatre grandes
plaques, & foixante-treize paires de petites.
(a) LeSipède. M. d’Aubenton, Encyclopédie méthodique.
Col. Sipedon. Lion, amphib. Serp.
Serpens Tome II. U