maiini ( pays de Galles, Suède); très-peu de coquilles bivalves.
Dans les couches plus récentes du calcaire : Calymène Blu-
menbachii ( Dudley en Angleterre, et Miami dans l’Amérique
du nord), Asaphus caudatus de Brongniart; des ammonites,
des térébratules, des orthocéi'atites , quelques gryphites (Na-
mur, Avesnes); des encrinites. En Allemagne, le Calcaire de
transition est quelquefois ( Eiffel et duché de Bergen ) tout
pétri de coquilles. Le calcaire grenu de l’ile de Paros (Link,
Unvelt, pag. 2) doit, d’après un passage de Xénophane de
Colophon , conservé dans Origène ( Philosophumena, cap. M ,
T. I. , pag. 8q5, B. édit. Delarue ) , renfermer des débris organiques
; mais il reste bien dou teux, selon qu’on lit Jcitpvn
ou dp lin , si ces débris sont du règne végétal ( du bois de laurier),
ou du règne animal ( l ’empreinte d’un anchois). Nous
n’insistons pas sur cette détermination ; car il seroit possible
que le marbre de Paros fût aussi peu primitif que le marbre
de Carare, sur lequel je partage les doutes de plusieurs géo-
gnostes célèbres. Le phénomène des grottes ne s’oppose cependant
pas à la haute antiquité des calcaires de l’Archipel : il j
en a dans quelques pays (Silésie, près Kaufungen ; Pyrénées,
vallées de Naupounts et montagne de Meigut) qui paroiSsent
appartenir au calcaire primitif. IV
IV et V. P orphyres , Syénites et G rünstein postérieurs au T hon-
SCHIEFER DE TRANSITION, QUELQUEFOIS MEME AU CALCAIRE A ORTHOCÉ-
RATITES.
$. 2 3 . Je réunis en deux groupes, qui peut-être n’en forment
qu’un seul, les porphyres , les grünstein porphyriques et' les
syénites que, dans les deux hémisphères , j’ai vu recouvrir le
thonschiefer de transition. Ces rociies, par leur composition et
leurs rapports avec les trachytes qui leur sont immédiatement
superposés, offrent beaucoup d’analogie avec le groupe plus
ancien §. 21. C’est dans ces porphyres et grünstein porphyriques
que l’on a découvert, au nord de l’éqriâleyr, au Mexique
et en Hongrie, d’immenses richesses de minérais d’or et d’argent;
c a r , quoique la roche métallifère de Schemnilz ( saxurn rné-
ialliferum de Born ) soit peut-être postérieure à des calcaires d<
transition renfermant quelques foibles débris organiques, ce
gisement, d’après l’opinion d’un géognoste célèbre, M. Beudant,
est trop incertain, pour séparer des formations aussi étroitement
unies que celles de la Nouvelle-Espagne et de la Hongrie. Les
syénites à zircons, les granités de transition et les porphyres
de Norwége, que MM. de Büch et Hausmann nous ont fait con-
noitre, sont non-seulement postérieurs (Stromsoë, Krogskoven)
au grauwacke et à un thonschiefer qui aLterne avec le calcaire
à orthocératites, mais ces roches recouvrent aussi (Skeen)
immédiatement un quarzite ( quarzfels ) qui représente le grauwacke
et qui repose sur tin calcaire noir dépourvu de couches
alternantes de thonschiefer.
Il résulte de Ces considérations qu’on aurait des motifs très-
valables pour réunir les groupes SS- 25 et 24, en ne distinguant,
parmi les porphyres de transition, que deux formations indépendantes
, antérieures et postérieures au thonschiefer, et une
troisième formation ($. 22 ) subordonnée à cette roche. La propropriété
qu’ont certains porphyres et syénites porphyriques
d’être éminemment métallifères, 11e doit pas s’opposer, je pense,
à la réunion des roches du, Mexique, de la Hongrie, de la Saxe
et de la Norwége. Les minérais d’or et d’argent n’y forment
pas de couches contemporaines, mais des filons qui atteignent
une puissance extraordinaire. Des porphyres de transition, dont
on seroit tenté de placer plusieurs parmi les trachvtes, parce
qu’ils renferment de véritables couches de phonolithe avec fel-
spath vitreux, participent à cette richesse minérale que parmi
les terrains postérieurs aux terrains primitifs l’on a crue trop
long-temps exclusivement propre aux thonschiefer carburé et
micacé, au grauwacke et au calcaire de transition. Dans ces
mêmes régions il existe des groupes de porphyres et de syénites
très -analogues, par leur composition minéralogique et leur
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