de repos. Le géognoste expérimenté sait d’avance où est placée
la première roche de transition, le grès houiller, ou la craie.
L’accentuation d’un caractère (<T'r T , *') rappelle en général
qu’une roche renferme des débris de coquilles, qu’elle n’est
_pas primitive.
Voici quelques exemples de l’emploi de ces douze signes pasi
graphiques des roches :
CL , J /—1—7 f 5 J V , X , 7 r , t T , U t
Le terrain de transition commence après y-+-7r (le micaschiste
avec des bancs de porphyre primitif). C’est presque la suite
des formations de Norwége (page io 3 ). On voit suivre une
formation complexe de thonschiefer et de calcaire (noir) avec
débris de coquilles, du grauwacke, un porphyre, de la syémte
et du granite. Les termes St et x! , qui precedent vt, <r, et, caractérisent
ces trois roches comme des roches de transition. En
Angleterre, où le terrain intermédiaire offre deux formations calcaires
bien distinctes (celle de Dudl^ et du Derbyshire), on voit
*e succéder :
fi, (T7T, S ', JC6 , T , T , % , K , T % ' X?-\-d-,T° , x} ,T% X? . . . .
Le terrain de transition commence avec la formation de syénite
et porpnyre ( Snowdon), placé sur un gneis qu’on croit primitif;
puis se suivent : un thonschiefer avec trilobites, le grauwacke de
May - Hill, le calcaire de transition de Longhope, le old red sandstone
de Mitchel Dean, le mountain limestone de Derbyshire; la
grande formation de houille, le new red conglomerate qui représente
le grès rouge, le calcaire magnesifère, le red mari
avec sel gemme, le calcaire oolithique, le grès secondaire a
lignites (greensand), la craie, le grès tertiaire a lignites ou
argile plastique, etc. Sur le continent, les formations secondaires,
si elles s’étoient toutes développées, se succéderoient de la manière
suivante :
T , JCS 11 CTJC*—f— ^ , T °—1“■& , JC™ , T , JC1, T , JC , T || JCa • • • •
En comparant ce type avec celui de l’Angleterre,
Ç2 , JCa , T a , <.C. n —{, — vQ, , T , ÆJC , „T c. . . . .
on voit qu’entre les oolithes ( t °) et le red mari ou grès de Nebra
(îtn) il y a , en Angleterre, deux formations supprimées, savoir,
le muschelkalk et le quadersandstein ; les houilles (^ ) , Ie se^
gemme (•S-) et les oolithes ( jc° ) servent de termes de comparaison ,
d’horizon géognostique. Mais, sur le continent, fj,et sont lies
au grès rouge et au calcaire alpin, tandis qu’en Angleterre ces
dépôts sont plutôt liés aux roches de transition et au red mari.
Quelquefois Ta est subordonné (pag. 224) , intercalé a jc* : ces
deux termes delà série (le calcaire alpin et le grès rouge) n’en forment
alors qu’un seul. L’incertitude de savoir si un calcaire est
alpin ( zechstein) ou de transition, naît généralement de la suppression
du grès rouge et du depot de houille que renferme ce grès.
Des deux séries,
T , J C -f-^ , T • • • ,
T , JC, T . . . ,
la première seule offre la certitude que le dernier t est du
calcaire alpin. Dans la seconde série, les deux calcaires, et la
roche fragmentaire qui les sépare, pourroient être de transition.
La liaison intime de la craie avec le calcaire du Jura est
évidente, d’après l’alternance des couches ( t ° , j c , t , jc2 ) ,
et d’après l’analogie des grès à lignites au-dessous et au-dessus de
la craie.
Pour réunir les principaux phénomènes de gisement des roches
dans les terrains primitifs, intermédiaires, secondaires et tertiaires ,
j ’offre la série suivante :
a , a,fi, fi- + - 2 T , fiy , y - r -r , e t , y , S , et, f i , S , o \ \ jc° , t , J t ,
S', S'-4 -5 7 - , y , T , Ç7r, e r - t - s c , <nr, o j| 7rxS-+-^, t ,
T“ , jcq, t °, jc1, t c j| jc2 , , t P. . . .
Il seroit inutile de donner l’explication de ces caractères ; elle
résulte de leur comparaison avec le tableau de formation. Je me
borne à fixer l’attention du lecteur sur l’accumulation des porphyres
( 72-), sur les limites des terrains de transition et secondaires
, sur la position des formations d’euphotide (o), sur les