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 hémisphères,  1.  des  terrains  où  ces  passages  insensibles,  ces  
 oscillations  entre  des  roches  voisines,'  ont  lieu  fréquemment  et  
 d’une manière irrégulière;  2.0  des terrains  où  des strates  distincts  
 de  granité  et  de  gneis,  de  gneis  et  de micaschiste,  alternent  et  
 constituent  des  formations  complexes  de  granité  et  gneis  ,  de  
 gneis  et micaschiste ;  3.°  des  terrains  où  les  formations  simples  
 de  gianite,  gneis,  micaschiste  et  thonschiefer  sont  superposées  
 sans  alternance  ( avec  ou  sans  passage  au  point  du  contact  mutuel). 
   Ce  dernier  cas  n’exclut point,  dans  le  gneis,  par  exemple,  
 les  couches  de  granité  qui  rappellent  les  roches  de  dessous,  ni  
 les  couches  de  micaschiste,  qui  annoncent,  pour  ainsi  dire,  
 d avance  les  roches  qui  se  trouveront  superposées. 
 JNous  ferons  suivre  au  thonschiefer  quatre  formations  parallèles  
 : 
 R oche  de  Q uarz,  P orphyre  primitif  ? 
 G ranité-G neis  postérieur  au  É uphotide  primitive,  
 T honschiefer. 
 La première  de  ces  formations  est  très-peu  connue  en Europe;  
 la  troisième  paroît  douteuse  comme  formation  indépendante. 
 R oche  de  quarz  ( avec  masses  de  fer  oligiste  métalloïde). 
 S-  16.  C’est  la  grande  formation  qui  embrasse  ritacolumite,  
 ou  quarz  élastique  chloriteux  (gelenkquarz,  biegsamer  sand-  
 stein,  chloritquarz )  de  M.  d’Eschwege,  et  des  couches  de  fer  
 oligiste  micacé  et  spéculaire.  Au  sud  de  l ’équateur,  dans  les  
 montagnes  du  Brésil  et  dans les Cordillères des Andes,  on  trouve  
 des  masses  de  quarz,  tantôt  entièrement  pur,  tantôt  mêlé  de  
 talc  et  de  chlorite,  qui,  par  l’enorme  épaisseur  de  leurs  couches  
 et  par  l’étendue  qu’elles  occupent,  méritent  l’attention  des  géo-  
 gnostes.  Ces  roches  de  quarz  m’ont paru  offrir  plusieurs  formations  
 d’une  ancienneté  relative  très-différente.  Dans  l’Amérique  
 méridionale,  les  unes  sont  liées  à  un  thonschiefer  qui  est  décidément  
 primitif  :  les  autres,  bien  plus  difficiles  à  saisir  dans 
 leurs  rapports  de  superposition,  sont  placées  entre  les  porphyres  
 de  transition  et  le  calcaire  alpin ;  elles  remplacent  quelquefois  
 le  grès  rouge.  Nous  ne parlerons  ici  que  des  premières,  en  séparant  
 les  formations  dont  le  gisement  est  exactement  connu,  de  
 celles  qui  offrent  plus  d’incertitude.  Sur  le  plateau  de  Minas-  
 Gr.raes  près  de  "Vhlla-Rica  (selon  les  belles  observations  de  M.  
 d’Esclwege,  directeur  général  des  mines  du  Brésil),  un  micaschiste  
 qui  renferme  des  bancs  de  calcaire  grenu,  est  recouvert  
 d’un  thonschiefer  primitif.  Sur  cette  dernière  roche  repose,  en  
 stratification  concordante,  le quarz chloriteux (chloritquarz)  qui  
 constitue  la  masse  du  Pic  d’Itacolumi,  à  100O  toises  de  hauteur  
 au-dessus  du  niveau  de  la  mer.  Cette  formation  quarzeuse  renferme  
 des  couches  alternantes,  i.°  de  quarz  aurifère  blanc,  ou  
 verdâtre,  ou  rubané,  mêlé  de  talc-chlorite  et  offrant  des  strates  
 de  quarz  flexible,  que  l’on  a  faussement  attribuées  jusqu’ici  a  
 l’hyalomicte  (greisen),  ou  à  des  couches  de  quarz  dans  le  micaschiste; 
   2.°  de  chlorite  schisteuse;  3.°  de  quarz aurifère,  mêlé  
 de  tourmaline  (schôrlschiefer  de  Freiesleben) ;  4-°  de  fer oligiste  
 métalloïde,  mêlé  de,quarz  aurifère  (goldhaltiger  eisenglimmer-  
 schiefer):  Les couches  de  quarz  chloriteux ont jusqu’à  1000 pieds  
 d’épaisseur.  Toute  cette  formation  est  couverte  d’une brèche  ferru° 
 ineuse extrêmement aurifère.  C’est à  la  destruction  © des couches  
 que  nous venons  de nommer,  et  qui  sont  liées géognostiquement  
 les  unes  aux  autres,  que M.  d’Eschvvege  croit  pouvoir  attribuer  
 les  terrains  de  lavage  qui  renferment  à  la  fois  l’or,«le  platine,  
 le  palladium  et  les  diamans  (Corrego  das  Lagens),  l’or  et  les  
 diamans  (Tejuco),  le  platine  et  les  diamans  (Rio  Abaete).  Le  
 chloritschiefer  décomposé,  dont  ont  tire  les  topazes  et  les  eu-  
 clases  du  Brésil,  appartient  à  cette même  formation.  Quelquefois, 
   dans  les  montagnes  de Minas-Geraes,  la  roche  de  quarz  est  
 d’une  structure  plus  simple.  Sans  être  composée  de  couches  alternantes, 
   elle  n’offre  qu’une  seule  masse  de  quarz  entrelacé  
 avec  du  fer  spéculaire  granulaire  ou  dense  (dichter  eisenglanz ;  
 fer  oligiste  non  lamellaire,  non  micacé).  Cette  masse  a  jusqu’à