grauwache ira rapport qu’à la prédominance de celle rocîie dans
son association avec d’autres roches.
Tous les terrains offrent l’exemple de formations indépendantes
qui préludent comme couches subordonnées. Si &$y, ou ctfi, fiy
indiquent des formations complexes de granité, gneis et micaschiste,
ou de granité et gneis, de thonschiefer et porphyre,
de porphyre et syénite, de marne et de gypse, c’est-a-dire,
des formations dans lesquelles des couches de deux et même
de trois roches alternent indéfiniment ; c l— 1—/3 , @—\—y 5 indiqueront
que le gneis fait simplement une couche dans le giamte, le
porphyre dans le schiste, etc. Alors
« , a—1— $ , ^>-\—y , y « • *
exprime le phénomène curieux de formations qui préludent, qui
s’anrioncent d’avance comme des bancs subordonnés. Ges bancs
rappellent tantôt des termes qui précèdent (roches de dessous),
tantôt les termes qui suivent ( roches de dessus). Ainsi nous
aurons :
a , /3, /3-+-«e, /3- t -^ , y . . . .
tes porphyres et syénites grenues du terrain de transition pénètrent
dans le grès rouge et y forment des couches subordonnées.
Si le gisement des formations de la vallée de Fassa est tel qu’on
l’a récemment annoncé (pag. 256) , un terme précédent ( la
syénite) déborde jusque dans le calcaire alpin ou zechstein ; c’est
le cas dans la série :
Ct, jè—1—st, y—i—CL, §>._• . . .
Lorsqu’on veut appliquer la notation pasigraphique jusqu’aux
élémens des roches composées , cette notation peut
indiquer aussi comment, par l’augmentation progressive d’un
des élémens de la masse, surtout par l’isolement des cristaux ,
il se forme des couches par une espèce de développement intérieur
:
a b c , abc2, abc3. . . « abc-|-b.
Nous avons préféré, dans ce cas particulier (bancs de feldspath
dans le granité, bancs de quarzdans le micaschiste ou dans
le gneis, bancs d’amphibole dans la syénite, bancs de pyroxène
dans une dolérke de transition) ,les lettres de l’alphabet romain a
celles de l’alphabet grec, pour ne pas confondre les élémens
d’une roche (feldspath, quarz, mica, amphibole, pyroxène)
avec les roches qui entrent dans la composition des formations
complexes.
Jusqu’ici nous avons montré comment, en faisant entièrement
abstraction de la composition et des propriétés physiques des
roches , la notation pasigraphique peut réduire a une grande
simplicité les problèmes de gisement les plus compliqués.
Cette notation indique comment les mêmes couches subordonnées
(le sel gemme dans le zechstein et dans le red mari, SS- 28 et 2g ;
les houilles dans le grès rouge, le zechstein et le muschelkalk)
passent à travers plusieurs formations superposées les unes aux
autres :
ce-{—/z, (é>-+-pi, y , -i—p’j . . . .
Elle rappelle aussi le retour des formations feldspathiques et
cristallines dans les terrains de transition et de grès rouge (Nor-
wége, Écosse); retour qui est analogue à celui du granité après
le gneis et après le micaschiste primitif m
et, (è, a , y , S '............ n,
Les premiers termes de la série reparaissent, même après
un long intervalle, après le grauwacke et le calcaire à or-
thocératites, c’est-à-dire, après les roches fragmentaires et co-
quillières.
En terminant cet ouvrage, je vais montrer que, si l’on donne
moins de généralité à la notation et si on la modifie d’après
quelques considérations physiques ( de structure et de composition),
on peut, par le moyen de douze signes géoguostiques,
présenter les phénomènes de gisement les plus importuns des
terrains primitifs, intermédiaires, secondaires et tertiaires. Ces