35o
G rés et Sables ferrugineux , et
G rès et S ables vert s, G rès secondaires
a lignâtes (Ironsancl jet
Greensand), $. 33, p. 281 — 284 .
ÏV. C raie, S- 34, p* 284 — 287.
T e r r a in s t e r t ia ir e s .
Vues générales, p. 287 >— 201,
I. A rgiles et G rès tertiaire a li-
gnites (Argile plastique, Molasse,
et Nagelflube d’Argovie), §. 35,
p. 2 9 1— 297.
II. C alcaire de P aris ( Calcaire
grossier ou Calcaire à cérites,
formation parallèle à l’argile de
Londres et au Calcaire arénacé
de Bognor), §• 36, p. 297 —
3o i.
III. C alcairè s’îLtc'Eüi S G ypse a os-
SÉMENS, ALTERNANT AVEC DES MARNES
( Gjpse de Montmartre ) , §» 3j ,
p. 3oi — 3o3.
IV. G rès ET SABLES SUPERIEURS AU
gypse A ossemens (Grès de Fontainebleau),
§. 38, p. 3o3.
V. T errain lacustre avec meulières;
POREUSES, SUPERIEUR' AU GRÉS DE
F ontainebleau (Calcaire à ljmnées),
§. p. 3o3 , 3o4*
C onglomérats et scories basaltiques.
III. L aves sorties d’un cratère
volcanique (Laves anciennes,
larges nappes, généralement
abondantes en feldspath. Laves
modernes à courans distincts
et de peu de largeur.
Obsidiennes des laves et Ponces
des obsidiennes), p. 345.
IV. T ufs des volcans avec coqu
ille s , p . 345*
(Dépôts de calcaire compacte,
de marnes, d’argiles
avec lignites, de gjpse et
d’oôlithes, superposés aux
tn.fs volcaniques' les plus
modernes. GèS petites formations
locales appartiennent
peut-être aux terrains
tertiaires. Plateau de Rio-
bamba : liés de Forlaven-
: tura et Laneèrote).
Pour s’élever à des idées plüs générales, et pour mieux comprendre
les rapports de superposition indiqués dans le tableau des
roches, on peut se servir d’uhe méthode pasigraphique, dont il
sera utile de rappeler ici les principes fondamentaux. Cette mé-
( )
thode est double t elle est ou figurative ( graphique, imitative),
représentant les couches superposées par des parallélogrammes
placés les uns sur les autres; ou algorithmique, indiquant la
superposition des roches et l’âge de leur formation, comme des
termes d’une série.
La première méthode est celle que j’ai suivie dans les Talles
de pasigrafia geognostica, que je traçai, en i8o4, pour l’usage
de l’école des mines de Mexico ; c’est celle que l’on désigne assez
généralement sous le nom de coupes des terrains. Elle offre l’avantage
de parler plus vivement aux je u x , et d’exprimer simultanément
dans l’espace deux séries ou sjstèmes de roches qui couvrent
une même formation. Elle offre des mojens faciles pour
indiquer les équivalens gêognostiques ou roches parallèles , de
même que le cas où, par la suppression locale de la formation
fZ, la formation et supporte immédiatement y. Deux roches parallèles
, par exemple, le thonschiefer et la roche de quarz
( page 91) , superposées toutes les deux à du micaschiste primitif,
sont représentées dans la méthode figurative par deux
parallélogrammes de même hauteur placés sur un troisième.
Les noms des roches sont inscrits dans les parallélogrammes, ou,
comme on le verra plus bas, on caractérise ceux-ci, en les couvrant
de hachures ou d’une espèce de réseau différemment modifié,
selon que les roches représentées graphiquement passent ou
ne passent pas les unes aux autres. Par la suppression locale du
grès de Nebra (grès bigarré) et du Calcaire de Goettingue (muschel-
kalk ) , le calcaire du Jura peut reposer d’une part immédiatement
(pages 26g et 281) sur le calcaire alpin (zechstein), tandis
que d’un autre côté on voit suivre, de bas en haut, le calcaire
alpin, le musehelkalk, le grès bigarré et le.calcaire du Jura. Ces
rapports de gisement seront exprimés dans une coupe idéale,
en retranchant de la partie inférieure du parallélogramme qui
représente le calcaire jurassique, d’un seul côté, un quadrilatère
représentant les deux formations du musehelkalk et- du grès
igarre.