( *9** 1
filons remplis de belles calcédoines, d'améthystes et de minerais
de cuivre. Celte l’oche est confusément stratifiée ( par groupes,
N. 55° E. ; incl. de 6o° au S. O. ou N. 90 E. ; incl. de 5o° au
N. ) : il en sort des sources de pétrole et d’eau chargée d'hydrogène
sulfuré.
A ce même terrain d’eupliotide de transition ($• 25) semblent
appartenir et la formation d’Ecosse (Girvan et Bellan-
traë) composée, d’après M. Boué , de serpentine, des roebes
hypersthéniques et de syénite, et la célèbre formation du Florentin
( Prato, Monteferrato ) , décrite par MM. Yiviani, Bardi,
Brocchi et Brongniart. L’hypersthène remplace souvent (Ecosse,
et Gternerode en Allemagne) la diallage. Quant aux eupbo-
tides du Florentin, elles ont été récemment l’objet de discussions
intéressantes. Elles l’enferment des lits de jaspe rougeâtre^
quelquefois rubané, et paraissent superposées, d’après M. Broc-
e b i, comme celles de Styrie, a des grauwaekes et a des calcaires
de transition. M. Brongniart pense, que le terrain aré-
nacé, ou , comme 11 le nomme, le tei'rain calcaréo-psammitique
des Apennins, qui sert de base aux eupliotides jaspifères, est ou
une roche secondaire très-mince, o.u une roche de transition très-
moderne. Ce savant a fait connoîtie la liaison intime qui existe
entre la serpentine d’Italie et le terrain jaspique. Ce dernier terrain
constitue généralement l’assise inférieure des eupliotides. ,
Ici se termine la série des formations intermédiaires. Nous
avons donné plus d’étendue à leur description, parce que,
tout en essayant de les présenter d’après une nouvelle classification
par groupes, nous avons voulu fixer l’attention des géo-
gnosles sur divers phénomènes de gisement qu’offrent les montagnes
peu connues du Mexique et de l’Amérique du Sud.
T e r r a in s s e c o n d a ir e s .
I. Grand dépôt de houille, grès rouge
et porphyre secondaire. ( Amygda-
loïd e, griinstein, rétinile.)
II. Zechstein (calcaire alpin, magne-
sian lim estone), quelquefois intercalé
au grès rouge. (Gypse liydrate,
sel gemmé.)
III. Dépôts alternons, arénacés et calcaires
(marneux et oolitliiques), placés
entre le zechstein et la craie. Nous ne
citerons ici que deux types très-analogues
dans leurs rapports géognosti-
ques, et en commençant chaque série
par les roches les plus anciennes.
t . er T ype.
Grès bigarré (à oolithes), et argile avec
gypse fibreux et traces de sel gemme.
Muschelkalk (calcaire de Goettingue).
Quadersandstein.
Calcaire du Jura en plusieurs assises :
calcaire spongieux et caverneux; calcaire
marneux avec ossemens d'ich-
tliyosaures (lias); oolithes; calcaires
à madrépores et à polypiers (coral
rag); calcaires à poissons et crabes
fossiles.
Argile avec lignites.
Grès et sables verts (craie chloritée
ou plânerkalk).
T e r r a in s e x c l u s iv em e n t
VOLCANIQUES.
I. Formations trachy tiques.
Trachytes granitoïdes et syé-
nitiques.
Trachytes porphyriques (feld-
spathiq ues etpyroxéniques)-
Phonolithes des trachytes.
Trachytes semi-vitreux.
Perlites avec obsidienne.
Meulières trachytiques celluleuses,
avec nids siliceux.
(Conglomérats trachytiques et
ponceux, avec alunites, soufre,
opale et bois opalisé.)
II. Formations basaltiques.
Basaltes avec olivine, pyro-
xène et un peu d’amphibole-
Phonolithes des basaltes.
Dolérites.
Mantelstein celluleux.
Argile avec grenats-pyropes•
2 . ' T y p e .
Red mari, terrain marneux avec gypse
et sel gemme.
Terrain d ’oolithes, dont l’assise inférieure
est le^lias.
Sables verts (green sand), qui représentent
la craie chloritée.
Cette dernière formation
semble liée à l’argile avec
lignites du terrain tertiaire
sur lequel se sont
souvent répandues des
coulées de basalte.
1Y* Craie b lan ch e e t g r i s e , ou craie-
tuileau.
(Conglomérats et scories la '
saltiques.)