douze signes embrassent sept séries de roches, savoir : les micaschistes
(et leurs modifications d’un côté en granite et gneis,
de l’autre en thonsphiefer ) , les euphotides, les amphiboliques
(grünstein, syénites), les porphyres, les calcaires et les roches
fragmentaires. On y a ajouté des caractères pour les grands dépôts
de bouilles et de sel gemme, qui servent à orienter les geognosies,
leur position indiquant celle du grès rouge et du calcaire
alpin.
Tableau et valeur des signes.
a,, Granite.
j8, Gneis.
y , Micaschiste.
J\ Tlionschiefer.
On a employé les quatre premières lettres de l’alphabet pour
désigner les quatre formations primitives les plus anciennes.
Comme ces formations passent graduellement les unes aux autres
, on a choisi des lettres qui se succèdent immédiatement dans
l’ordre alphabétique. Le granite passe au gneis, le gneis au micaschiste,
celui-ci au tlionschiefer. D’autres formations (porphyre,
grünstein, euphotide) paraissent pour ainsi dire isolées, souvent
comme surajoutées aux terrains plus anciens, aussi les a-t-on représentées
par des lettres qui ne se succèdent pas immédiatement
entre elles, et qui ne font pas suite aux lettres et, fi , y , ch. C’est
par ce moyen que les formations qui se lient moins aux autres que
quelquefois (euphotide et grünstein) elles se lient entre elles, se
distinguent dans l’écriture • pasigraphique d’une maniéré aussi
tranchée que dans la nature,
o, Ophiolithes, euphotide, gabbro et serpentine} en général
toutes les formations abondantes en diallage.
a-, Syénite , grünstein ; en général toutes les formations abondantes
en amphibole.
ct , Porphyre. On voit quelquefois cr passer à <r, et <r passer
à o.
t , Formations calcaires et gypseuses (rn u v o ç ). Si l’on veut
individualiser davantage les formations calcaires, on peut distinguer
les primitives ( t ) , et celles qui renferment des de-
bris organiques ( t7 )$ on peut meme, par des exposans, indiquer
séparément le calcaire de transition ( t*) , le calcaire
alpin ou zechstein ( t8) , le calcaire de Goettingue ou muschel-
kalk ( t” ) , le calcaire du Jura ou la grande formation ooli-
thique (t °), la craie (tc) , le calcaire grossier parissien (t1’) , etc.
je, Roches fragmentaires, arénacées, agrégées, conglomérats,
grauwacke, grès, brèches, roches élastiques de M. Brongniart
(jrÀasyxa).
L’accentuation (» ') indique, comme dansT, que le grès est
coquillier. On peut distinguer les grauwaekes ou roches fragmentaires
de transition ( é ) ; le grès rouge ( k ) , renfermant le grand
dépôt de houille (anthrax ) ; le grès bigarré ou grès de Nebrâ (*") ;
le grès de Koenigstein ou quadersandstein (jcq) ; le grès vert ou grès
tertiaire à lignites, sous ’la craie (k‘) ; le grès plus abondant en li-
gnites, au- dessus de la craie (z^1) ; le grès de Fontainebleau (n ) ,
etc. Une bonne notation doit avoir l’avantage de pouvoir modifier
la valeur des signes selon que l’on s’arrête à des divisions diversement
graduées. Les exposans font allusion aux noms des
roches.
Houille, dont le plus grand dépôt se trouve à l’entrée
du terrain secondaire : le même signe accentué (£') indique
les lignites, dont le grand dépôt est placé à l’entrée du terrain
tertiaire et qui sont quelquefois des houilles coquillièrés
( j'OÀOt')-
& , Sel gemme , dont là formation principale se trouve
tantôt dans le calcaire alpin, tantôt dans le red mari ou grès
bigarré. Ne pouvant employer la première lettre du mot grec
dXç (elle indique déjà le granité), j’ai fait allusion à &stXct(nrct,
| j , La division des formations, anciennement reçue , en
terrain primitif, intermédiaire, secondaire, etc., est indiquée
par deux barres perpendiculaires. Lorsque les séries géognostiques
ont des termes très-nombreux, ce signe offre comme des points
*3,