konigî. Academie, 1813, pag. x3 x ) , et que ces tracliytes sont
liés à la grande formation de porphyre et de syéniie de transition.
D’après cette remarque, il m’a paru plus naturel de faire
suivre parallèlement, comme par bisection, les terrains secondaires
et volcaniques aux terrains de transition. Par cette
nouvelle disposition la formation des porphyres et des grau-
wackes, ou celle des porphyres, des syénites et des granités
de transition, se trouve liée à la fois, x.° aux porphyres du
grès rouge dans le terrain houiller secondaire, 2 ° aux tra-
chytes ou porphyres trappéens qui sont dépourvus de quarz et
mêlés de pyroxènes. J’emploie à regret le mot de terrain voletunique,
non que je doute, comme ceux, qui désignent les tra-
chytes, les basaltes et les phonolithes (porphyrschiefer) sous
le nom de terrain trappéen, que tout ce que j’ai réuni dans le
terrain volcanique ne soit produit ou altéré par le feu; mais
parce que plusieurs roches, intercalées entre les roches (primitives
? ) , de transition et secondaires, pourraient bien aussi être
volcaniques. J’aurois de plus voulu éviter toute idée (historique)
de l’origine des choses dans un tableau (statistique) de gisement
ou de superposition. A Skeen, en Norwége, une syénite basaltique
et poreuse, renfermant des pyroxènes, est placée, d’après
l’observation de M. de Buch, entre le calcaire de transition
et la syénite zirconienne. C’est une couche, non un filon ( dyke) ;
c’est un phénomène bien moins problématique que le basalte
( urgriinstein ? Buch, Geognost. Beobacht., tom. î , pag. 12/j et
Raumer, Granit des Riesengebirges, pag. 70) renfermé dans le
micaschiste de Krobsdorf en Silésie. Les trachiles avec obsidienne
du Mexique sont intimement liés aux porphyres de transition,
qui alternent avec des syénites. Lés mandelstein, appartenant
au grès rouge, prennent, sur le continent de l’Europe
et dans l’Amérique équinoxiale, tout l’aspect d’un mandelstein
de formation basaltique. M. Boué, dans son intéressant
Essai géologique sur l ’Ecosse, pag. 126 — 162, a décrit des
roches pyroxéniques (dolérites) enclavées dans le grès rouge.
( 27 )
Sans rien préjuger sur l’origine de ces masses, ni, en général,
sur celle de toutes les roches primitives et de transition, nous
désignons ici par le nom de terrains volcaniques la série la
moins interrompue de roches alterees par le feu.
En faisant l’énumération des roches, je me suis servi des
noms le plus généralement employés par les géognostes de la
France, de l’Allemagne, de l’Angleterre et de l’Italie; j’aurois
craint, en essayant de perfectionner la nomenclature des formations
, d’ajouter des nouvelles difficultés à celles quie présente
déjà la discussion des gisemens. J’ai cependant évité avec soin
les dénominations, trop long-temps conservées, de calcaire inférieur
et supérieur; de gypse de première , seconde ou troisième
formation; d’ancien ou de nouveau grès rouge, etc. Ces denominations
offrent sans doute un vrai caractère géognostique :
elles ont rapport, non à la composition des roches, mais a
leur âge relatif. Cependant, comme le type général des formations
de l’Europe ne peut être modelé sur celui d’un seul
canton, la nécessité d’admettre des formations parallèles (sich
vertreiende Gebirgsarten) rend les noms de premier ou second
gypse, de grès ancien ou mitoyen, extrêmement vagues et obscurs.
Dans un pays on est en droit de considérer une couche
de gypse ou de grès comme une formation particulière, tandis
que dans un autre on doit la regarder comme subordonnée
à des formations voisines. Les meilleures dénominations sont
sans doute les dénominations géographiques : elles font naître
des idées de superposition très-précises. Lorsqu’on dit qu’une
formation est identique avec le porphyre de Chxistiania, le lias
de Dorsetshire, le gx’ès de Nehra (bunter sandstein), le calcaire
grossier de Paris-, ces assertions xxe laissent, à un géo-
gnoste instruit, aucun doute sur la position que l’on veut assigner
à la formation que l’on décrit. Aussi .c’est comme par
convention tacite que les mots : zechstein de Thuringe, calcaire
de Derbyshire, terrain de Pans, etc., se sont introduits dans
le langage mixxcralogique; ils rappellent un calcaire qui suc