172 H I S T O IR E N A TU R E L L E
inflammatoires, comme dans l’hydrophobie
humaine (1). Tel est l’effet del’énétisme sur
tous les organes ; les irritations lés amènent
au plus haut degré de sensibilité vitale *
indépendamment d’une foule d idiosyncrasies
particulières.
Je ne discuterai point ici l’existence dès
prétendus' hommes à queue (2); cette appendice
ne-doit point nous être ^naturelle (3^ j
puisque les premiers des singes en manquent.
On doit réléguer encore dans la classe
des préjugés, les hommes marins ;'.les tritons
et les syrènes qui n’ont été que des phoques 4
ou veaux marins (4*), mais que l’imagination
(1) Borellt, Centur. 5 , Observât, medic. 68 il en
est de même dans.toutes les irritations'nerveuses, qui
traînent en consensus, ou. en sympathie, toutes les
autres actions qui dépendent des nerfs.
, (2) Les anciens en ont parlé , Hérodpt. JE lian , J . .7.
Ptolomée, 1, 7 , c. 2 , en doute .J
(3) Hommes-A queue, Eraman. Konig, E. N. C,
âec. 2 , ap. Q yibs. i2Q ; et Heïbigius , id, Telliamed}
i. 2. QemG\n^arrerir t.^ p S trù y s ) Iiiii. 1. 4^? c- l0 »
Harvey , Générât.. animal, p. 10. Falh et: tschkow.
JWarc. Paolo , :Ven.eLcoll. 5e ■ Ramiisiq.ç t. pag. 5o.
Maupertuis, Letf. 7 , p. 160. I
: (4) Voyez ma Dissert, à ce sujet, dans Magas. encyç.
messidor au 6.
vive et brillante des grecs et des orientaux
a couverts du voile de leur mythologie. .
> Les recherches sur la taille du corps
humain j^i) , dans les dilîerens climats de la
terre, depuis les nains quimos , et les tribus
lapones. et arctiques , jusqu’aux patagons
réduits# leur juste grandeur (2)5 l’opinion
erronée de l’existence ancienne (3) et moderne
, des peuples géans (4) et des pyg-^ *2 5
Christop. Frid. Jampert, de Càusis incrément,
corp. hum. limitantib. Ilail. 17&4 ; in“4*
(2) Les peuple^, des climats tempérés et un peu froids
sont fort grands. On parle aussi d’autres géans américains
que les patagons. Àcosta, Arom. 1. 7, ç. 5 . Piga7-
fe t t a , chap. io. Molina , Chili; prefac. p. xj j Paris ,
1789 , in-8. Freziër , Voyag. part. 2 , 1. 6. Debro&ses
Navig. austr. t. 2 , 1. 5 , p. 3.3 i j croient à ce peuple de
géans. Pauw les niq^ t . s r Voyez Haller , Élement.
physiol. 1. 3b , p. 43 , sq. Buffon, etc. Froger, Voyage
de Gennep, p. 98 et io3.
(5) Cassanianus, de gigantibus êprumque in Galliâ
reliquis. Basil. i 58o, in-8. L a querelle d’HabicoÇ
avec J. Biolan , sur les, os du roi Teutobochus. L ancien
Testament appelle géans les homaies puissans *,
c’est ainsi qu’on doit l’entendre, d’Og' et Magog, etc.
(4j Ant. Sangu ië lli, de gigantib. nov. disquis. Histor.
et critic. Altona, i 75 6 , in-8. Sur des individus géans,
voyez Th. Molyneux, Philos, trans. n" 161. Andr.
Thevet, Cosmogr. Hans-Sloctne, dom Calmet, sur la