riales (i), il se refroidit avec les glaces du
nord (2) sans avoir moins de fécondité. II est
plus bouillonnant chez les nations belliqueuses
(5) et. policées que parmi les peuplades
agrestes et sauvages (4) , épuisées par
de longues fatigues qui les énervent. L’ardeur
de l’amour, sous la torride enflammée,
* (1) Herodot. 1. 2 , rapporte que. les égyptiens ne livraient
les femmes mortes, à ceux qui les embau-
moiept, que lorsque la putréfaction mettoit leur corps
hors d’état d’être souillé par.eux.
(2) Ces pays sont cependant fertiles en habitans,
parce que les femmes y sont môiris sujettes à l’avortement
si commun au midi, ; à causé des hémorrhagies
utérines fréquentes. Daelmans, Gebouw. p. 14.2. Les
jumeaux naissent fréquemment au nprd. Rudbeeh,
Allant, t. 1 ; Swensk. wetensk. acad.,handling, t . 1,3 et
t. 2 8 , etc.
(3) Aristot. Problem. AtTienoeus, Deipnosoph. 1. i 3 ,
p. 561 , edit. Daléchamp, Plut'arbn. Erotic, p. 761.
Diodor.. Siçr bibl. 1. 5 .
- (4) Les américains sont peu amoureux ; Ilenriepin,
Mpeurs sauvages, page 3a. Ramusio, Coll. t. 5 , p. 5op.
Rochefort, Antill. p. 461. Chanvallon, Martiniq. p. 5 i.
Corréal, t. 2yp. ï4 i ’ Dutertrbpdi&tâill, t. 2 , p.
Falkner’s , of Patagonia, p. 125. Venegas , Orén.
t. ï , p. 81. Ribas , Hist, lois triomfos, p. 2; ce qu’on
attribue à tort à leur foible constitution. Buffon, tî ï8;*
Robertson, Amer. t. 1, 1. 4 ? p- 5oi. Rauw, Rech.
tom. 1.
emporte
emporté souvent l’homme au delà des bornes
de k nature, qu’il méconnôlt même quel-
quefois.
» Reperit,obscenas veneres vitiosa libido. Ausotf.
Telle fut la cause primitive de ces vices
affreux, communs dans les régionshrûlantes,
et qu’on ditavoir éfeé jadis introduits dans. Ja
Grècej(a)rpar quelques-uns des plus grands
hommes de J’anhquité (2), Quoique le nord
de rjEuroperne les, ait pas reçus | et que le
climat s’y oppose5 toutefois des peuples asia-*
tiques et américains; Ç5> voisins du pôle y
sont cependant adonnés -{4)~y peut-êtTe à
cause des chasses lointaines qui les séparent
de leurs femmes (B). Il n’y a guère, parmi
(1) Cæl. RhoAigin. Lect. antiq. 1. i$ )C. 5; ce qu’il
a pris d’Ovide.
t ’p ) 0 rp h i? tfS th à g o re , 'Sourateï { ytjÿez J. Gemer,
Socr. I I I jkîdêrâét'. âcad. Gotting, i 75 i .) Platon l’a
permis , de Rép'uÏH. 1. .3.
1 I p S ' i Coll. t. 1, p. 37,
55o, 41$, etç. des tartares. Oviedo,JÊË $ , 8 3.
"(4) L o p è i'S t*Gomara, Hist: î. L%y''à: i ,' ët 1. 5
c. i 3. Steller, Kamtscb. p. 2%,; Gareil. de là Vega, 1. 2.
Lamotraie, t. 2 , c. 5 . Chartevoix, nouv. Fr. I. 6, p. 4.
Dumont, Lpulsianè, f ëtê; Ùhez "les gi-pes |et les romains
jPbilippns Camerarius, Mêf. sîibces. cent. 2^c. 'Ï2.J
(5) Elles oiit, dit-on, invité les hommes à s’înlibuter
pour sé défaire'tie cë vice. Desbrodses, Ilist. àês navi-
' T o m e I . »p