étant universelles dans l’individu, se transmettent
par la génération à ses descendant $
mais* lés unions entre dés familles t^ès-1
éloignées; le rapprochement continuel de»
constitutiçns opposées doit les confondre
peu à peu, les'faire disparoître, les anéantir
enfin dans la seule constitution appropriée
au climat.
Ce n’est pas à l’individu seul que së borne
l ’action des tempérament ainsi que nous l’avons
fait observer. Comme leurs causes sont
profondément enracinées dans le Corps humain;
comme elles se sont étendues sur les
nations entières, et qu’elles se sont partagées
îe gêïlïe humain^ëïîes modifient mêmë l’empiré
des températures les plus constantes.
Si chaque race humaine, indépendamment
des variations individuelles , possède une
constitution dominante ;s i celle-ci y est plus
commune, si elle nuance plus ou moins
toutes les autres j si elle y est enfin endé^
inique.,'elle résistera en quelque sorte aux
climats eux-mêmes.Là souche mongole dont
les vastes branches couvrent une grande
partie“ de l’univers a par-tout la même
constitution radicale, et ses variations ne
sont que superficielles depuis les glaces du
pôle jusqu’au centre tle la Torride, Les
peuples celtes ont porté de même sur toute
la terre leur caractère fondamental, excepte
quelques modifications étrangères causées
par les températures. Chacune des races humaines
est donc primitivement d une organisation
différente de toutes les autres races,
gj U n e , foule de considérations tirées de
l’inspection générale des tempéramens y
prouve que le calorique exaspère l’acli-
yité ; du systê m e nerv e ux chez tou s les
hommes qui y sont exposés*; en revanchëlë
froid influe davantage sur les forces musr
culaires qu’il suspend et détrüit par une
trop grande intensité, mais qu’il fortifie lorsqu’il
est médiocre.
* Ç G sera donc sous les zones brûlantes que
% se rencontreront le plus ' communément-,
les constitutions nerveuses, sèches, mélancoliques,,
hypochondriaques, atrabilaires ,
les plus susceptibles d’être maniées | agitées
par les sectaires religieux et les imposteurs •
parce qu’elles font éclorrc une imagination
exaltée , délirante. L’exlreine prépondérance
de cette faculté morale affoiblit beaucoup
l’usage de la saine et froide raison, et
augmente la sensibilité. Tel est un grand
nombre de femmes parmi nous, qui ont
acquis cette susceptibilité nerveuse ; la