nous offre une enveloppe çoriaee, articulée,
et toujours six. pattes. Doués en général
d’aîles soit cornées , soit membraneuses ,
Soit écailleuses, enrichis cl’une robe éclatante
et comme métallique; pour la plupart,
ils 1 voltigent en bourdonnant, ils rampent,
ils sautent, ils nagent même, etc. Leur gé-*
nération qui est le plus souvent suivie
d’oeufs innombrables , donne naissance ,
excepté chez ceux qui n’ont point d’aîles, à
des larves voraces, à des chenilles dévo*
rantes. Bientôt cherchant l’obscurité, elles
s’enveloppent en chrysalides, soit de tissus
soyeux, ou d’un étui doré, soit de coques
dures, ou de cloisons terreuses; elles les
brisent, elles s’en échappent par des métamorphoses
aussi variées qu’étonnantes, sous
leur dernière forme. On les voit alors voler
à la reproduction , et chaque individu,
pourvu d’un seul sexe , aspire après une
compagne et féconde une immense postérité.
Les insectes paroissent jouir de presque tous
les sens; ils n’ont au lieu de voix qu’une
strideur désagréable, seuls bruitâ que fassent
entendre les animaux invertébrés.
Des êtres encore plus simples, lés vers,
sans transformations et sans membres articulés;
ovipares, hermaphrodites, régénérans
leurs parties amputées, sillonnent lentement
la vase épaisse des marais, rampent dans la
fange de l’Océan, ou s’étendent dans les intestins
des autres animaux vivans.
Mais une classe aquatique plus riche et pl us
nombreuse leur succède. Composés presque
seulement d’une masse gélatineuse , souvent
arrondie, étoilée et rayonnante , au
milieu de laquelle règne un sac qui sert
d’estomac, les zoophytes, tantôt simples
tantôt composés et ramifiés , présentent
par leurs figure et leurs propriétés une
grande analogie avec les plantes. Sans nerfs
visibles, dépourvus de presque tout organe
intérieur , se nourrissant par une sorte
d’imbibition, ils imitent avec des matières
cornées ou crétacées qu’ils forment, le port
des végétaux;, ils se reproduisent moins par
des oeufs qu’à l’aide d’une sorte de germination
, ou de bouture. Lorsqu’on les
divise, chacune de leurs parties devient un
tout complet.
Enfin la série animale se termine par dès
myriades d’êtres ambigus , invisibles à l’oeil
simple et d’une figure inconstante; ils nagent
en foule dans les liqueurs et les infusions
aqueuses ; on les voit quelquefois mourir et
ressuciter ensuite, se propager soit par des