HI STOIR E n a t u r e l l e
que l’agrément des habitations champêtre^
vienne du penchant de la Nature, qui nous
destinoit à cette vie rustique; et que le respect
religieux des anciens pour les forêts,
ce tressaillement de joie que nous cause leur
aspect orné des fleurs et de la fraîche verdure
du prin teins ; enfin cette sorte d’ivresse
de seiitimens qu’elles nous causent , n’ont
pas d’autres fondemens. On plié l’esprit, on
fursce les habitudes, mais on ne détruit jamais
lë?sentiinens de la nature ; on ne peut même
se dénaturer qu’en se mutilant, parce que
l’organisation est le principe de l’instinct qui
nous guide. '•?
Les cases souterraines des peuples très-
septentrionaux ( i),, les palais des nations
civilisées mettent les individus à l’abri de la
chaleur cuisante , du froid piquant et des
Variations météoriques de l’atmosphère ; de
même que la-tente de l’arabe ^ la hutte de
feutre dès moungales et- le chariot couvert * 1
des voy. t. i , p. g6 , t. 8 , p. 0. — Beton, Observ.
1. 2 , e. 6i. —t- Bouguer, voy. Pérou, p. 8. Martini „
Cliin. p. ig. Frezier, p. 7 5. Anderson, Island, t. i ,
p. 264. .
{x ) Scheffer, Lapon. p. Sso. ;—JEtec. voyag. nord ,
t. 2 , S teller, vom Kamt sch. p. 251. — K r a sehenin ~
nihof t id.— Gmeliri, Reise Sib. t. f 'Ä |
des tartares. Les nomades * qui sont ambuîans
ët pasteurs ou chasseurs, ne peuvent se civiliser
comme les êtres stationnes et agricoles.
%es habitations sont $ s’il èsjt permis de le
dire, dés vêtemens fixes qui nous garantissent
aussi des animaux féroces et dea
hommes de proie.
Si la puissance directe des températures
sur la . constitution physique de
l’homme., et les vicissitudes de l’air ( î) ,
créent une foule d’affections morbifiques}
èlleb font varier encore les causes qui les
produisent (2). Vivement sensible et très-
irritable dans les régions brûlantes , patrie
des affections bilieuses (3) ^spasmodiques (4), 1 *4
(1) J. Arbutbnot, Essai concerning the effect of air
in human body. Xond. »705, in-8, Rob. Hist,
frigoris.»
I . (2) Leon. Ludw. Finke, Y ersuch einer allgemeinen,
medicinische practischen geographic. Leipsig. 1792 ,
in-8 , et seq. *
ß f5) Bern. Gordonius, partic. 2 , pagnost. e. 7.
■ Galenus, Vatetud. tuend. 1. 2 , c*, 7c - - Rascem , ad
Almansor, 1. 2 , c. i 5‘. Cleghorn, of Minorca, part. 2.
(4) Boherhaav. de Morb. nervös. Lugbat. 1761 ,
in-8 t. 2. — Lorry, de Melarichol'. Paris, 1765, in-8,
t. 1. , nerfs , t. 5. Huxham, Ohs. t. 1. p. 47*