instant, que| d’hommes sont écorchés tout
vivans sous le fouet des bourreaux ! Eh ! comment
l’Afrique peut-elle; s’acquitter de, cet te
immense contribution de sang humain ! Com-
mentsupporte-t elle sans peine cette effroyable
déperdition d’hahitans ! Dans l’espace de
deux siècles , on pressure donc le suc de
plus de trente millions d’hommes, sans
eoinpter ceux qui se multiplient dans nos
colonies, pour obtenir quelques* pains de
sucre ! O11 a beau trouver horribles les boucheries
des antropophages, je. soutien s qu’ un
européen est cent fois plus féroce qu’eux
pour son intérêt. Que ne puisse - 1 - i l , le
barbare, ne se repaître , comme; les tigres
brûlans de soif, que du sang de ses semblables
! Et il ose encore vanter sa politesse,
sa civilisation, son humanité ! Est-il rien
sur la terre de plus exécrable4 Mais détournons
ce déchirant tableau de notre vue.
Troïl assure qu’en Islande et en Finlande,
les enfans ne tettent que trois jours (1), et
. (i)Xett. sur l’Islaud. p. 27*4. Cependant Kerguelen,
Voyag. p. 5 4 j.et HçrrebQfi’s. nous assurent le contraire.
Au reste, le froi.d de'ce pays empêche la production
du lait ; mais on y supplée autrement. On prétend
que les femmes y font Souvent jusqu’à quinze enfans ,
et que les iplus fécondes sont aussi les plus vivaces.
qu’on y suppléé ensuite par des bouillons
de viande ; quoique Cette nourriture ne soit
pas saine pour eux, ils s’y accoutument assez
bien. lüf HW mf Wm * B *
Quelques )ours après la naissance, l’enfant
éprouvé une;îsorté.-diçtefc ou de jaunisse >
paréefque la bile commence à faire,ses fonctions
dans les .organes de la digestion. C’est
alors, qu e # commence la colora lion de la
peau ,i^est alors„qu!elle prendJfift premières
.,1e caractère
seront transmises
même aux descendans. Comme il y a des
affections m orbifiquès héréditaires, le tem-
përaiiieiit partiel, et sür-tout la constitution
générale du corps qui leur donne naissance,
les propage encore par la génération. Il paroit
que foute disposition universelle de chaque
individu, que tout caractère primitif, et
même1 * les figures nationales', se communi-
quent constamment des pères aux enfans ( 1 ).
Telles sont lés fermes organiques., les coin-
pîexions, mais non pas des déformités éven-
tuelles (aj. 'g
M É Butiner /deQualitatih. corp. hum. hæreditar.
Gotting, 1755 ; in-4. :
» ttÿft Ludov. Mercçttus , Prax med. mord, liæredit.