lest venu ensuite achever. On s’est associé
des animaux 5 le b(Wf fut soumis au joug ?
le cliie 11 poursuiyjjt la proie 5 .on mit à profit
’ îufiÉa et la so-
b^ùété" du cbAmjeau da ^Véîoéil|{yfü. renne/
Le premier grain confié aux entrailles de la
terre a fait germer • les liens .sociaux , et le
gpepfre du pop.voir, dps nations,.
' Le fiespiu W j £ É ml j *eS
régions les plus pauvres , dans leà lieux les
pj^s/ïornés ,qu’il a fallu le pïusd’industri©
a (ij^est là qu’on a vu l | W
de découvertes sublimes qui ont perfectionné
d’autant plus' la société quelle aVoit pluà
d’obstacles à surmonter, et qu’elle'étoit plus
nombreuse,'à proportion de là fertilité de son
climat. Telle furent en Europe la 'Orece antique
si liofissànté sûr une ferre aride f celte
Rome d’abord s i p e u
unp puissaule'si colossale; 'îëS lleàààüVa^es
^es .ÇassitérUés (2) devenues lji|idustriéüse
(a) ï- X. Rausseaï^ j^Dïsc. sàrInégal; part; ÏI. Adam
jŸerguson, Èssai sur > « £ de la sderéfê dvîle. t*KwJ
et Egypte,
(2) Strabon,rGeçgr. ÏÆ U et IV. So lin g PolyWèt;
22. Cèisar, Bell. gall. 1. V. ■ '* / ' / »,
Angleterre ; Iàr Hollande , luttant cèfiffë' la
jnér ^fcbuvi*ànt ï’Gcëàiï dWsës vaisséa.'iïx^et
se fortifiant pâf un càmifièffcë immense'; là
Suissë ^ - si pèfiplée et èl^rbbuste , àn milieu
de Sésàpres 'let stërilesTdcliërs', etc^
L ’avàncemefit dfe la civilisation né dépend
pas Seulement de l’àgriéukutë, comme Fa’
pensé uri illustre voyageur (1) mais' il
se cbnipbà& Sfiàsi déia* puissance comnièr-
cialè* f é)Ç de la quantité^ des rfïétâUx utiles,’
de l’empire des loix ; des céulumes :qûi forment
le caractère national. 'Les besoins naturels
satisfaits I j làisSënt ie ^bétir Vhùfiiàitf
rempli de btesbéins factices; bausps iufatî^àbleà.
de tous les;travaux qui*'perfectionnent notre
espècfe (5-)‘ Plus une nàüdii est laborieuse et'
sociable /plus elle dévient nombreuse, parcel
qu’elle a plus d’excédant dans ses moyens de
subsistance (4r).! Quelle est la borne qui en
arrêtera les accroissement? des vices intérieurs
de la cor r up tion et l’excès du luxequi 2 * 4
• (1) Pierre Poivre, Voyag. <P«n. philos. Yverdon
£767, m - iâ , p.t i 5.. ■
(2) Smith , Inquiry to-tlie~wealtlro:£na-tiertsr EoncE-
1776, t. I , et trad.* franç.Vot I /c^ r.
; ÉM ijfe 4^7* > sep ^
(4) WtrtlA'çe',' Dissert, sur popülat. p.'àij/trad; fr*
Paris, 1765 j in-8*