HISTOIRE NATUREL!*#
de ces peuples, on faitiun devoir à la ferRm©
de répandre du sang dans sa défloration.
Mais cette membrane de l’hymen, tant de
fois rejetée et dont l’existeuce est constatée
par une foule de témoignages (1), peut être
naturellement plus relâchée pu plus ; petite
que l’injuste opinion des hommes ;et leurs
bizarres désirs ne ,la recherchent. Quelques
autres animaux, comme la femelle d’éléphant
(2), mais non pas les .femelles des
singes, paroissemt avoir, dit-on, une pareille
membrane qu’on a cru être placée, dans la
femme pour une fin ui * 5°rale„(§.), parce qu’011
en ignore l’utilité physique. Des coutumes
religieuses orientales réclamoient jadis pour
Virgin, p. 358. Joukert^ Erreur, pop. L S, c. 4 ; même
dans quelques lieux d’Allemagne , ScUicÙing et Va-
lisnieri g Oper. t, 3 ,. p. 4 15| :etç. J
u i *). Y^Xez ce fiu’en rapporte. H a llç r, Elément,
pbysiol. 1. 38 ; ct;Carl. Gottfr. G>ellçry inanos. Pinajàni,
Hostoch, iy63, in-4. Bern. Siegfr. Albinus, Annot. .
acad. 1. 4 j e* 10, tab. 4 j fig,. î >.en donne la ligure,; sa
couleur est rouge chex les blondeset brun eaux antre*,
filles. Geller, p. 43,,
(2) Blumenbüch, Gen. bum. var. nat. p. 20, ne l’a.
point vue dans cet animai.
, (5) ttçiller:, l, c.. seçt. 2 >. p. gy. Les singes n’oi^t pas
de frein à leur verge.
lueurs dieux insensibles, le sacrifice de la virginité,
que quelques-uns demandent encore
aujourd’hui(ï)^comme ce qu’il y a déplus
précieux! La Vénus assyrienne, Astarté ou
Çybèle , exigeoit l’ampulati'on dés parties
naturelles de lës prêtres (s)iÉnd’autres lieux/
on fait si peu de câs de la virginité (5), que
l’on regardé comtnè strvilê la peine que l’on
prend de la. cueillir, parce qu’on ^imagine
qu’elle est une preuve du peu de mérite de
la femme qui resteviePgew
(1) Autrefois les arméniens immolôient la virginité
à fidoleAnaitis:Qtrabon,, Gèogr. et A gath ias, l . i 1.
Les romains consacrèrent un temple à Priape , où les.
Viergès ■ êto'ient obligées d’apporter leurs prémices,
selon Augustin, c^e Ci vit. D e i, 1. 4 3 .'ci Arpiobius,
J. 4 ; et Lacïanbefc. 1, c. 20. Aujourd’hui lés canarins
de Goa font de même.' Schouien, Voyage ind. t, 1 ,
p, &17 j et sq.'yet Hep. de voy. cpmp. md. t. 5 , p. 11#
(L e lingam ou priapè içst Vénéré dans toute l’Inde, .
* (2) Seldènus, de diis Syris, sÿntagm. 2. Jablonshi,
Panthéon ægypt., êtc.
(5) Tïîloh, Voyag. t, 1, p. 343, edit. fr. L égu ât,
Voyag. t. 2. filaccourt, Madag., c. 3o ,sq . Lcipeirère
prétend que les islandais obligeoieut leurs filles â se
prostituer auxétràiïgèrs; lès peuples-mongols du nord
sont assez peu' àniourefix pour offrir leurs femmes
mêmes à leurs bôtes 5 voyez Sfelfar, J£ra$cheninnihojf9
les G-melin, Georgi, P a lla s , et la-plupart des voyageurs
au nord.