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blés par la crainte, éloignés de leur patrie *
de leurs semblables, ils n’apportent plus que
des traces altérées de leur instinct, un génie
énervé par un genre de vie * par des affections
morales et par les souffrances dé la
Captivité.
Les anciens avoient feint une foule
d’êtres particuliers plus ou moins approchant
de la forme humaine* mais déformés
par la bouillante imagination des méridionaux
et des poètes* ou par des récits mensongers
de voyageurs infidèles (i). Il paraît
qu’ils avoient établis ces idées sur quelques»
fondemens physiques mal observés (&), et
il seroit utile de les rétablit dans les bases
de la vérité (3 J* Tels sont les sphinx* fa tine's,
silènes, éentaures * satyres* cyclopes, acéphales
, cynocéphales, unipèdes, etc. enfin
(1) Tek que Gtesias, Apollonius de Tyane , liera*
dote, eïifin Pline souvent trop crédule*
(2) Üeber die faunen , satyrn , silenen , etc. Berol ,
1701, in-8 , 2 vol. Toutes cés idées sont venues dés
contrées ardentes de FÊgÿpte qui les avoit reçues de
l’Ethiopie.
(5) Voyez M. Anton. Atigust. Henri 1/iehêenMeirt ƒ
commentatio philoiogica de Simiarutn quotquot Vete-
rib. innotuerunt foïjnis , etc. Hamburg. 1791, in-8.
presque
DU GENRE HUMAIN.
presque tous les dieux champêtres de l ’an-
cienne mythologie oriëntale , apportée dans
la .Grèce par Orphée et établie chez les ro-
mains par le sage Numa.
Non, hic centmros, non gorgonas, harpiasque
Invenies ; hominem pagina nöstra sapit.
Martial, | é| 4, JJ, lQi
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