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que par épuisement de vie. Lorsqu’elles ont
passé Sans danger l’âge auquel les règles
cessent ordinairement , elles peuvent espérer
encore de parcourir une longue carrière.
Toutefois les individus lès plus sensibles
parviennent rarement à un âge fort avancé.
Indépendamment des attributs > seM'èls ?
la conformation de la femelle diffère de celle
du mâle, soit*à l?extérieur fiÿ , soit intérieur
rement. Ces modifications de stMeture^isént
radicales, et se trouvent dans tous lés individus.
Tie squelette féminin ’est plus petit,
plus frêlè et plus mince qüè‘ celui- dé
l’homme f les protubérances1 oâseuses: sont
plus aplaties 5. lë$> Crêtes ont moins d’émi-
nence * le bassin à beaucoup plus de1 largeur
(1) Les principaux âuteuVs qtiîén ont. traite’ sont* 5
MéhhïûŸ Diffëretttife ^b^ptirià VfiilîÀ èt
muliebrisq ■ ArgeatoB-/? 1629, i Règri.
Viror. - et millier, organis ^gepîçraliQni^issfi’vieiatil);
Mrçtpc, ’ Thierry ^,;]Ergô'prfelVrrgf^itaflia jnt^r|s^
^yremnt. Ifajris ^17^0,,. m -•£*,
d’Alexandre 'MonpcL, japjt. .2. Encyclopédie alpbab?
art. fèrnnie %t viril Âîli. Tl alle r, Elément, pliysioL
t. y; Jaxn Pid; Achermxmrrride Discrimine-’sexuum:
præter genitâiia * Mayenc.Ti 788 , irï-8. A.’ Frid* ofte f
Disserta sisleûs moiîlenta quæd. ciÿbà éex4§ dilïerpB,"?,
iiam ; Gottiag , 1788, in-8> etc.
ét d ampleur, sur-tout dans les pays orientaux
(1). Considérée dans l’état vivant, la
femme a le système nerveux plus sensible ,
plus mobile; son caractère est plus aimant (2)
et plus voisin de la nature ; il se sent davan^-
tage entraîné vers les trav au x, les soins, les
peines qu’exige la foiblesse de l’enfance • il
est plus compatissant pour les infirmités
humaines. La femme semble n’exister que
pour offrir un appui secourable au malheureu
x , nè vivre que pour calmer les peines
de l’homme, et ne respirer enfin que pour
aimer : | c est la sa première , son unique,
destination • c’ëst la seule loi qui lui soit
imposéé. Combien elle sort de la sphère qui
lui est assignée g combien elle est coupable
(1) Camper,Mem. pour prix propos. 5 et de Pawv,
Rech. sur les grecs, t. 1.
,(2) Dans les femmes, la jouissance a des relations
plus étènduës 'que dans l’homme, selon B elign ac, de
l’Homme et de la Femme, physiq. t. 2 , p. 55. Il faudrait
être un nouveau Tirésias , pour décider corrime
lui que la femme jouit davantage que l’homme dans
l'union des sèxes; Cependant ee sentiment est probable,
parce qu’elles sont plus sensibles; mais leurs sensations,
quoique plus universelles, sont peut-être moins vives
à causé de la foiblesse de leur organisation.
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