2oÔ HISTOIRE NATURELLE
tueüx chez tous les peuples asiatiques ;
Et %rîæ gftntes, etlaxo Persis aijaictu, •
Vestibus ipsa suis haèreii$,... Manid. Astronomie. I. .4.
ils Sont étroits ÿ et même gêna ns et mesquins
chez les nations européennes (i)*
lies yêtemens sont analogues à la gravité
superbe des premiers , et à la vivacité laborieuse
de cêilx-ci. Les hordes barbares,
n’ayant pas honte de leur nudité (a), et peu
sensibles aux intempéries des saisons , se
Sont couvertes, soit d’une simple pagne,
comme les nègres et des peuples dès îles de
la mer Pacifique et de l’Amérique, soit de
peaux de bêtesg comme les nomades hyper-
boréenS , qui méprisent le froid extrême de
leurs rigoureuses contrées (5)-. Les déformations
que causent aux européens leurs habits
(i) WilL Vaughan, an Essai philpsophical and medical
concerning modèrn cloathing. Lorid. ty $ i , in-8.
«— Les modes asiatiques transportées en Europe par
tes croisades , n’ont pfx y subsiste^. Les sarmates
»voient des vêtemens larges èt ftottàris comme les
orientaux. M a lle t , ijitrod. Danem. p. ar£.
(a) Ulloa , yoyag. t. x. Robertson , Ameriq. t. r ,
1. 4. Oviedo , 1. 4. Garcilasso de la V ega, etc. L a fi-
teau } t. i. Jje ry , Kavig. ^Tf^alth. Ràleigh, lab. i-6.
(3) Crans , Hist. v. Groenland , t. 2. JtndéH&h ,
Jsland. bist. t. x, ètc. Leur nourriture animale donne
même de la chaleur, à ce qu’il pàroît > à Ces peuples.
• J)U genre humain.
trop serrés (t); rendurcissement de la peau
des peuples qui marchent nuds (s), et dont
le toucher est moins délicat, sont des causes
assez importantes pour attirer les regards
observateurs des philosophes (5) et des
médecins.
Les premières demeurés de 1 homme
furent les cavernes ou les w b f» ((i) *3 4) > * " * Je
feuillage et à l’ombre épaisse de? bosquets,
dans la ?one brûlante du « sen»We
Éri Petr. P e tit, Diss. de amazonib. p. i f 4 . aitpbne
à la compression 4e. vêtemeus, la petitesse J t *
mettes de beaucoup de femmes. Mad. .DffiH ? drtqne
lés espagnoles comprimaient aussi çes jMg f e j r
toute la terre lé, femmes sont autrement habillées
<jur. les hommes. Goguet,Orig. sc. t. i , P- 3 * s -
A ) Lorry , « e rb . ont. p. 2§ sq. _
(3) On a Ait anciennemen t que la constance dans
les modes et la forme deshabffleméns était « *> marque
de prudence. Personne n’en aproit moins que les
frappais, d’après pe principe , et Je, orientant en
auraient beaneonp. Chardin, Voy.en Perse, t a ,
vu que les 'bpbits persans dn tems de Tamerlan ,
étaient exactement semblables à ceux dé son te
Niehuhr, Peser, araji. t. . . dit cependant que les tares
Ont desmodësJ sur-teutponr la forme deieurstnrbans.
| S s m Vitruv. 1. a , c. t.
, » e I P S u i d a i , t. l , p. 5aa , et des peuples
1. 10, C. 17. . . . ^ _ Hist. ffén.