chées dans leurs entrailles. Les organes qiu
exécutent les lois de la propagation , de ce
but de tout être vivant, n’abandonnent jamais
les animaux pendant le cours de leur
existence ; mais ils tombent annuellement
aux végétaux >; ils renaissent avec le prin-
teins,et périssent avant la mort de l’individu
q ui leseporte, \ Ayant - couyeurs du trépas
d’eux émane 1% yjfe par eux arrive la dpsf
traction.
f Les organes, analogues par leur structure
et' par le genrç ^de? lçurs. fonctions , s e, ressemblent
dans leu r& y fïels;y^ me me principe
de vie les rapproche , la mêmesym pathieÀes
u n it, leurs fo|C'f^,;:df^|fnijLeiit communes.,
elles peuvent mêine se suppléer;; elles s’in^-
fluencent mutuellement. Leur action deyignjfc
réciproque.., yt^souyent simultanée y^elle
semble . nn dilFérer que, par des modiiiqa-
lions; ce qui jjtçuffiless e r J | •. attaque.aussi
l’autre.; le bien et le mal est partagé entre
elles. Telle, la génération n’est, pour ainsi
dire, qu’une suite, une émanation, une, extension
de la faculté nutritive ou de la puis-?-
sanc.e assimilatrice des alimens. Le principe
de vie qui change une matière étrangère en
fibres animales et sensibles, n’est pas dif-r
férent de celui qui organise un nouvelletre
DI S COUR S . 45
semblable en tout à son type, à son modèles
Lorsque la nourriture ne peut plus accroître
les corps, elle est forcée à se débarrasser
par la voie de la propagation. En perdant la
faculté de croître et celle d’engendrer , les
corps organisés lie peuvent plus se nourrir,
les dents tombent aux quadrupèdes, les sens
affoiblis ne permettent plus de trouver une
proie suffisaittêy les organes se flétrissent ;
les racines se dessèchent dans les plantes,
leurs feuilles tombent, l’estoinac des animaux
ne peut plus digérer, et le corps meurt
pour s’être trop alimenté.
Tout, dans l’individu organisé, tend sans
cesse à un but général, à la reproduction ;
tout périt lorsqu’elle ne peut plus s’exécuter ;
la flojur se ternit et se fane ; elle penche sa tige
mouranté et desséchée aux derniers rayons
d’un beau jour ; le papillon languit, il expire
dès. qu’il a Satisfait à l ’amour ; la beauté
voit ses charmes se flétrir et s’éteindre ; le
p res tige, cesse ; elle-même va bientôt devenir
la fatale proie de la mort. !
Mjles derniers des êtres organiques sont
livrés foibles- et saris défense à toutes les
vicissitudes du sort, à fous lès dangers qui
les entourent, n’est-il pas nécessaire qu’ils y
résistent ; soit par une immense fécondité
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