4 6 4 hi s toire na tûr e l l e
•efeilés 'de''Câî^ut 'fi)^ du Thibët Bt de plu-
sieurs autres pays 5 rii qu’elles deviennent
assez guerrières pour former, comme la
bohémienne une république d’ama-,
zones (2), d’une manière durable , cbmme
on l’a prétendu (3).
Quel tendre intérêt la naturé nè montrë-
t-elle pas pour la Conservation de ses 6u- *2
rapporte auàsi dtes femmes mèSes. Mellon, Voyag. au
MalàTmr, part. 1 , fc ’S a ^ l’àssure pour c'ë pays; voyez
encore Gracia de Transméira, de Polygamfâ et poly-
virâ j Panheim , 16 38, fol.
l'achard} dans les -Lettr. édifiantes f recueil s*,
p. 188 5 et Recueil de voyag. compag. des Indes , t. 4 >
p. 404/ Au Thibet, selon Stewart et Sogle^^Trms.
pbilosoph. an 1777. En Cochincbiné, les femmes sont
plus' nombreuses que les hommbs. Macartney, Chin.
t. i , p- j lés mulâtresses %e Gorêet aussi ; presque
toés les mâles meurent à 10 où 12 ans. V 9rdjm.de la
lÿfëtirie , Pm gfé c ,t B o r d a Voyag. t. i , p. 149.
(2) JEneas Sylvius, Hist. Bobemic. Ç^^,\Albert.
ÏCrantZ', dhronic. regn. aqüîlan. 1- 1 , ;e. 8 5 celle-ci
dura sept ans.
(5.) Herpdofes le dit d’on pays de Thrace : ,on a prétendu
en trouver en Amérique*yoyez Pierre Martyr,
Dec. 2. FernanÙès Oviedo, Laeàndamine, Yoyag.:dans
iiitèr. d’Amér. méridien. Paris, 1*74^> iii-8 /p -‘ iog.
Consultez etiçore Petr. Petit Amazonibus diss.
( edit, 2a ) , Amstelod. 1687 , in-12 , c. 8.
T>U GENRE HUMAIN.
vrages?Ne nous a-t-elle pas donné comme
Up véritable bienfait, la douleur, cette
• vigilante sentinelle de la vie? N’avons-nous
pas reçu des; sens délicats, des yeux placés
dans un lieu élevé, des bras musculeux, une
course rapide pour éviter les dangers ; un
tact, un ggpt-, «pf odorat explorar
teurs e t gardiens fidèles ? Ne s’oppose-t-elle
pas à i ’çflart combiné des éléinens destructeurs?
Ne, combat-elle pas le funeste empire
des . maladies?, Ne tend-elle pas,par de continuelles
crises à les expulser, à les détruire,
à les anéantir ? La Nature veut encore
davantage la reproduction.
Considérons la femme , cette éternelle esclave
des affections morbifiques, V it - elle
loin du noeud conjugal ? soumise à 1 in-
lluence, à la domination d’un organe dont
l’amour ne tempère pas l’énergie vitale,
elle traîne une languissante existence ; des
maladies hystériques, et nerveuses, le désordre
dps fonctions; organiques la tourmentent
et raccabient. Qu’elle remplisse sa
destinée j qu’elje se livre a la reproduction,
tous les symptômes de destruction dispa-
roissent, le flambeau de sa vie naguères
sur le point de s’éteindre, ranime vivement
sa lumière et brille de nouveaux feux. Une