peu à peu, succomber enfin sous le sceptre?
inévitable du Teins, et devenir la pâture des
êtres qui leur succèdent. Ainsi roule devant
nos yeux ce ntercle immense de vie et de
mort j tels se montrent cet équilibre perpétuel
et cette force inal téràblè, qui renouvellent
périodiquement à chaque siècle r
chaque année ,• Chaque instant la scène entière
du monde.
Lié lien des affinités qui enchaîne Ie&
parties constituantes d’un Composé est d’au-
tant plus fragile qu’il en rassemble un plus
grand nombre. C’est ainsi quë fmoins ûir
corps est simple plus il est altérable par la
continuité de l’énergie des forcés qui l’entourent.
Ainsi la fibre animale se décompose-
pi u tôt que la substance lignënsê y et celle-ci
est incomparablement plus périssable que
la pierr^f ôti* lé métal ■ inorganiques^ Tout
rentré ainsi peu à peu dans le grand réservoir
de la • Nature |ÉÉt la Heur légère et
Fânimal robuste succombent sous cette lot
formidable de la destinée.
Si j’ën visagey dans les fermes 'de ces êtres
passagers ^ les gradations insensibles et les-
nuances harmoniques qui se fondent depuis
l’organisation la plus compliquée jusqu’à la
plus simple ^ quoiqu’égàlemcnt parfaite \ si je
viens me convaincre que les organes les plus
essentiels à la v ie , ceux de nutrition et de
reproduction, sont les plus invariables , et
sé Irbuvent bêèeàsairement dans tout corps
animé j si j’bbserve que leurs variations ne
sont que superficielles, qu’elles ne s’exercent
que sur là circonférence et à l’extérieur ;
qu’il ekiste én eàx des principes' plus indélébiles
d’organisation et de vitalité , n’ai-je
pas rencontré le plan sim pie, mais sublime ,
et'-là mârèbé étonnante et majestueuse de la
Nâturè ? Ne repose-t-èlle pas sur ces trois
fondemeris5 étèrnels dans lettressencè?La
rèprodüëüôfi, par le plaisiry la 'cànservation
par la faim, la destruction par la douleur,
Hans les animaux , et par une sorte d’inslinct
équivalent dans lels' plantes’. Telle est la tri-
nité des religions dit pàgahisme y révérée
comme génératrice du monde, conservatrice
de tout ce qui existé, ét équitable dispensa-
satrice de la vie et de la mort.
En pénétMnt.Mans '"èaiifctuaire- de la
Nature1 nous contemplons dans les végétaux
les organes de la nutrition placés à l’extérieur,
les feuilles dans les airs et les racines
enfoncées dans le sein de la terre, tandis que
chez les animaux, leurs racines d’assimilation
*et de réparation alimentaire sont ca