l ’a diâséquê ( i), l ’appelle pithèqUe très-semblable
à Vhomme.
Ùne preuve que l’activité de l’intelligence
humaine ne dépend pas uniquement de l’étendue
de la masse cérébrale, c’est que la
cervelle du jocko pèse presqu’autant que Celle
de l’homme fait, toute proportion gardée(2).
"L’enfant ayant une tête fort considérable, a
de même le cerveau d’une grande proportion
(3), mais elle diminue lorsqu’il avance
en âge et en raison. Nous remarquerons
encore que les quadrupèdes ont plus de capacité
dans le crâne, à mesure qu’ils se rapprochent
davantage de l’homme ; mais cette
observation ne s’étend point à la classe des (i) *5
(i) Galerius, ib. 1. 1 , o. 2 , donne ses différences
d’avec l’homme.- Voyez aussi Anat. of a
pygmy. I
(3! Voyez son Anatomie par Edw. Tyson, p. 54.
Ruffon dit même, Hist. nat. t. y , p. 17 ( première
édit. ) , qu’elle surpasse celle de l’homme. Ce cerVeau
•pesait i l Onces 7 dragipes , et l’animal n’a voit que
Vingt-six potices de hauteur. .
(5) H càler, Elçm. physiol. t. 4 , 1.'io-ysect. 1 , § 5 ,
p. io. — Il étoit d’e^ dans un enfant de six ans. Arlet
l’a trouvé d’un 26? à un autre enfant.. Dans un homme
fait il est au moins d’un trente-cinquième du poids de
tout le corps.