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bien, développée de nos jours par- des
observateurs et même des politiques ( i ) ,
n’est pas encore épuisée > soit qu’on la considère
relativement a la nature des alimens ,
soit aux variations qu’elle produit chez tous
les êtres organisés, soit aux différentes affections
morbifiques,yetc. ^Hippocrate a dit avëe
philosophie (.2tyi eureseis gar epi toplesthos,
tes chores te.Jïiséi akoloutounta kai eide cl ton
antkropon, kai tous tropous ^ c est—a-dire ,
J^ous trouverez presque toujours ^que la forme
du corps et les moeurs des hommes se rapportent
à la nature de leur climat (5). Les 1 2
(1) Jean Jdodin% de la ïlépubl. 1. 5yV-t 5 dtMëtliod.
hist. c. 5. Herman« Çü&rmgius, de habit, germanor.
Montaigne, Essais 1. 2. Chardin, Voyag. pers. t. 5-
■ £dlottèerê, Süam', t. i.'Môritesquieu /Ésprit- des lois ,
j4 et suiv. David Hume a rejette a tort cette
^rândc puissaiice1 dés c l im a t s ^ Will. 'Coxe l’a revendiquée.
(2) De aerib. Locis et'aqUis. edit. Foesîus.
(5) Nous devons observer que par Tinfiuënce des
climats, on entend principalement, parler de Faction
'delàtempératurequiy régne} selonla remarque de Zimmermann
, il faut ehcore Compter l’état hygrométrique
de l’atmosphère , Félévation du terrain , les ali-
mens, etc. enfin toutes les propriétés chimiques et
mécaniques dont sont pourvues les diverses contrées
du globe*