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affections nerveuses (r ), dont les differeiites
sortes sônt au nombre de plus de six cents
parmi nous 5 et si la quantité des maladies
diminue à mesure qu’une vie plus réglée,
qu’une nourriture plus simple et plus frugale
surcharge moins le canal intestinal (2);
enfin lorsque nous restons plus éloignés du
tourbillon du monde , au sein des campagnes
et des demeures rustiques, où le
coeur Vit en paix et où le frein de la raison se
fait mieux sentir dans toutes nos actions*
Les moeurs, les usages, les erreurs diététiques,
ces sources inépuisables des infirmités
humaines -, les maladies héréditaires,
sortes de cachexies qui se naturalisent, pour
ainsi dire, dans les familles , ainsi que leurs
conformations particulières; les maladies endémiques
dues à la position topographique * 2
( 1 ) Benjamin R u sh , Medical inquiries and observât*
Philadelph. 1789 , in-8 , sect. ï > art. i 5 .
(2) J. Arbuthnot, Essai concerning the nature o£
aliment, tond. iy5i'> in-8 , e ttrad . fr. etc.-Voyez
aussi dans l’Eneyclop. riiéthod. les articles qui concernent
cet objet , par Hallé , Médecine, t. 1. art. Aliment.
Consultez divers écrits du cçl. Parmentier sur
les nourritures qu’on peut employer sans danger
dans la disette.
ïîü GENRE HUMAIN* â45
de chaque lieu, à son état hygrométrique(1),
à son exposition, à ses productions naturelles,
à des causes stationnaires ou variables
qu ise ramifient à l’infini; les difformités
acquises et peut - être perpétuées par des
mutilations répétées, offrent un riche et vaste
tableau qu’il ne nous est permis que d’ex-
quisser ici'.
La nourriture de l’homme présente les
plus importantes considérations. Formés
par l’organisation du Jubé intestinal ( 2 ) et
des organes de la mastication (5), pour être
Omnivores (4) , le choix de nos alimens ne
. (1) Voyez Fo'déré, Traité du goitre et du crétinis.
p. 23 et ,
. (2) F a llis , Philos, trans. n° 269. Nehem. Greu ,
Anat. of the Guts , dans le mus. soc. Lond. et Tyson,
inens feeding on flesh. — Dans l’Abrégé des transactions
, t. 2 > p. 244.
(3) Broussonnet, Mém. sur dents, nous dit phytophages,
comme 12 : 8 ; et aussi Daubenton, Mém. sur
indigest. W. Hunter, Hist, of Teeth, edit. 2. Lond.
7 778, in-4 r part. 2 , prétend que nous sommes autant
frugivores que carnivores. Helvétius, de l’homme ,
t. 1, p. i f , assure que nous sommes très-carnassiers.
- ,(4) Buffon , Hist. nat. t. 4. Haller, Elem. physiol,
f* *9 > sect. 3 , p. 189. Blumenbach, Gen. hum. var.
nat, sect. 1,? p. 48. Rousseau, Inég. not. n . Alex,
Monro, Ess. ou compar. anat, p. 17.
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