§ I L
La faculté de vivre de végétaux (1) et
l’ignorance, ses nerfs durcis ÿ ses: muscles roides, qui
font la ford§ de spn corps, ne peuvent ste plier à là
profondeur des pensées. Les individus qui donnent
naturellement bçaiucoup, sont rarement susceptibles
de passions violentes j tandis que ceux qui veillent
beaucoup, ou qûi ont un sommeil court ,fe g e r , sont
Ordinaireniènt "vifs éiCoférës. Zimmermann ((xèorgê').
Traité de l’expéribnoe en médecine, trad. fr. tome III,
p. ri52 et i53. U
(1) Les anciens ont attribué une vi©frugivore ^gm
gst aussi pelle des fin^ff, auxprenjie^s humains.LMer^.,
dèReb. nat. 1. ^vi^ ver. ^Sy. Straj?o, Ç^eogr. L X I I I ,
p. -8S5. ''Tibitv V. Athênfe %
I3eipries. 1.1 , pi i 2. ïhbSor. Sic. bibliotb. 1. 1. Plutarch.
tôm. I I , p. i 58- Pawèatiins, 1. V I I I , C. 1. Herodot ,
Hist. 1. IH | U° ioo. Plinius) Histv nat. I. X V , c. à5.
Isidor, Origin. 1. X V I I , b.<y. PorpJiyr., de Abstinent*
I. II. Aulus Gelliusj Noct. att. 1. Y, c. d. Agatharchid.
Biblioth. de P T io tïu sc. 22. Elle est conforme à notre
nature, sur-tout au midi. Car. J a.cob S a illan t, Erg5
proprium hominis alimentum , - vegetabilia , Paris 9
i j . j i , in-4 , at tribue-beaucoup de maladies à la créof
ph agie ^reophqgia. JOaubentqn} lA.kva.. sur indigo p. 27.*
Plusieurs nations sonf frugivores j ’em citerai par la
suite des exemples. .Vqyéz ce que dit Rousseau, Disc«
sur inégalité, note gpU
d animaux (i) + donnant à l’homme une
grande facilité pour se procurer la iioüm~
tuÿe| n’exigeant pas des recherches pénible**
et lointainèsà moins que le grand nombre
des individus ne l’ait rendue rare 3 ils peuvent
se ^apprécher j et la passion de l’amour y
invitant lés sexes j a formé les premières
familles» Voilà le véritable âge d’or du genre
humain, au terns de son enfance æt, de sa
première indépendance^ dans le sein d’uit
Eden, toujours opulent des trésors de l’automne,
sur-tout dans* 1 cette ceinture de feu
qui entoure le. glob.eÿ et sur une terre fécondée
sans cesse parfle? raypns de l’astre du
jour
Disswl, de viotu ani-
? ' V I7 § ° ’' in~A- ï ’ni.traité ,cet objet, dans U
Recueil périodique' dj, la ioiiVté àé médecine ,mes8Mot
au 7. l.e célèbre JJuffii,, y prétendu q uW V iè pure-
ment pythagoricienne nd pourrait donner à i ’bomme k
iaculte de se reproduire 5 cependant des nations em
titre , „e fout usage que de végélanx, et quoique
îoibles, elles net sont p&SîmbiHstfééondes. ,
,ÿe 1Homme , tome I I , pag. ,7 , dit qu’il est pins
*& ntrore que frugivore pee quine peut être vrai quo
dans les contrées du nord.
. (2) Xm/ié dans une tïièse lmpriiiiéë- eri 17G4, â
Upsâl, suppose p. ig ,5 13 /que la première habitation
fl© 1 homme a dû êfre daris les beaux climats de f Asie,
a â