$ 5 6 î i iS T o îRÈ n a t u r e l l e
nature des alimens ; c’est elle qu’on clôît
consulter en été et en hyver parmi nous,
Je ne parlerai point des alimens particuliers
tires du règne animal, tels que les
sauterelles et autres insectes dont les arabes
et plusieurs africains font de bons repas (i)*
Pline el les autres anciens ont prétendu que
les peuples aeridophages , étoient foires ,
grêles et précoces, et ne vivaient pas au de là
de quarante ans (2); Il est seulement certain
que les insectes pris en nourrituré, sont ordinairement
très - mal sains et irritan#fifp).
Observons encore ici que rien autre qtie lés
corpà organisés ne peut servir de nourri-
(i) L u d o lf , ^Ethiopie. Masselquist, Resa, p, 414,,
suiv. AdaUsoH | Sénégal, p. r©ÿ.' Les: californiens^
comme Tes anciens romains^ mangent la larve du
Curculio palmarum, L. Voyez hachricfrt voti Caïë-
forn. p. 11 7* Les tonquinois , comme les singes', recherchent
les insectes ) selon Dajnpier.
, \((i) 2 * 5 1.) yp ÿÉz son Iïisti nat. 1. Ils meurent i
dit-on , de maladie pédiculairc^m^, £ûvbibl. L g*
^Qj et 1. 4* Strabo, Geogr. 1. 16., .etc,
(5 ) Lès prétendues caillés du désert qui nourrirent
les juifs émigrés'd’Egypte, é toient, selon quelques
auteurs, des sauterelles 5 en effet, ce peuple sé plaint
après en avoir mangé, que la gorgede Vénoi t enflammée,
douloureuse, suite ordinaire de ce mets que Nieduhr
ture
d u g e k r ë h u m a i n » 267
ture réparatrice et conservatrice» I l faut
avoir eu là vie, soit végétale, soit animale,
pour soutenir les corps vivans et s’assimiler
en leur propre substance,
La première boisson des humains, l’eau
pure, est remplacée parmi nous par des liqueurs
fermentées ( i) , telles que les vins et
la bierre très-anciennement en usage dans
l ’Europe septentrionale (2) et l’Egypte, où
elle fut inventée. L ’hydromel du nord, la
chica des brasilieîis, le koumis des tàrtares, le
saki des chinois , le tary des malabares, les
liqueurs distillées* ët alcoholiques font encore
partie de notre histoire physique. Les
ne trouve cependant pas mauvais, Voyez encore J. Jac.
Scheuehzer , Physica sacra , t. II , etc. J’ai traité ces
choses en détail dans le recueil périodique de la société
de médecine. Messidor, an 7.
(1) Schorbüsch,Diss. dePotülentis. Erfordt,i75o ,W ‘
(2) Ùdin promettait aux septentrionaux qu’ils boi-
roieUt, dans son paradis Vahalla , de la bierre et de
l’hydromel veinés dans les crânes de leurs ennemis, par
de belles J^alk-yries-. Sarthol. de Gaus. contempt. mort,
a danist. c. 2 , 1. L Voyez aussi Sachs, Âmpelographia,
Lips, i 6 0 i , in“8^ e£ M e ib o à i iu s Cerevis. g . i etc.
Jadis les Scandinaves se rèndoient furieux par l’usagè
de YAgaricus muscarius dans la biêrre; aujourd’hui cfe
's ont :1e s kamtschadales, Krascheninnikow, nat. of
Kaints. p . 20Q.
T om e I. R