êtres qui respirent la flamme de la vie, qui
brillent des rayons de l’amour, qui sentent.)
qui s’assimilent des norps* étrangerjS£J et qui
se reproduisent enfin dans.un,e nombreuse
postérité, sont-ils frappés ,du coup mortel;?
sont-ils moissonnés par JLa faux, impitoyable
au midi de leur carrière? Soudain., tout
tombe, tout disparoi t; l’éclat de la fleur est
flétri., les rpses de la beauté .se binant, sur
ses joues, une pâleqr bave et liy id^, se ? xér
pandsur tout spnéOrpS) la thaléurî ^abanr
donne, un froid glaçant fige le >sang dans les
veines , fout meurt,$ jse dissipée et
des fibres cassantes, çontouniées, arides sont
lç. résidu desséché du végétal ; ses. tendres
pétales ne s’épanouiront plus ;aqx premiers
rayons de l’au r,oge., 3e sein délicat dé la jeune
aman le ne palpite ra, plus d’amo.ur ,1 es do uces
illusionsrdp la volupté se sontéjVanonies ,
des chairs putréfiées et. sanieuses, rem placeront,
pan beau corps j ainsi la destruction
spdhtanée, irrémédiable, s’empare ■ detous
ces êtres, ainsi l’empire de.la'mort engloutit
tout ce qui respire. Leurs principes cjevipUrî
nent la proie des éléments.; l’air s’en çbarge,
l ’insecte s’en nourrit,;la terre les dévore, la
place est balayée par ,1’aîle desjvents) tout a,
disparu, lorsque le.principe vital est éteint*
T
Lui seul résistait aux efforts combinés de
tout ce qui l’environne,, il s'approprient le
nécessaire et repoussoit le dangereux j il
cherchoit le bien,.il fuyoit le mal. Mais c’est
une foi f ix é ,,inévitable, que tout ce qui est
actifsorganisé ^]tend - saus ;cesse au repos ,
c’e s t -à -d ir e , à la mort; tout s’use par la
surface, tandis que la vie.éx.cite sans cesse
le mouvement intérieur, principe réparateur
de'l’existence. La racine de doute, organisation
et de toute ; vie n’existe que .dans les
fo gg et io n s nùtritivqsx e t repro ductives. N u l e o r ps
vivant ne peut en être privé.sans périr.
L e grandes; et nobles images fixent l’admiration
dans, le régné anipial et végétal. Remplis
d’uné^puiséauçé vitale inférieure, tous
ces COrps naissant; j sans ..exception , par
une. génération éon§taniment soit
d’oe.tifs,, soit, de semences, dé boutures et de
parens semblables; à eux ; tous prennent la
même structuré que leurs, pères* Je remarque
en eux un accroissement gradiié, » soutenu
par une nourriture dé matières organiques
qu’ils assimilent à ;leur propre substance;' je
les observe reproduisant leurs semblables
p a ru n attrait, invincible ., par l’amour qui
les soumet à son empire. Bientôt leur croissance
est limitée : je les vois alors s’affoiblir