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fait naître'; circulé sans interruption de la*
mort à; la vie , ou plutôt il n’est ancurië
destruction con s tan te ce sont des moules
passagers qui sè brisent pour en reconstruire
d’autres1 de leurs débris niuülék
On observé sur la fâcë dè la terre? 4eux
phénomènes généraux dans le ^système organique*’^
la vie et la mort. Alternantes^ et
dépendantes sans cessé ’Pune de l’autreÿèes
puissances se balancent éternellement. Plus
il y a de vie', plus il y a de mort^saris des^
truction, nul moyen de production. Pour
vivre il faut s’alimenter et détruire des corps
organisés/ Ce que l’un perd en mourant, il
le lègue aux autres, il devient leur pâture;
Telles sont les lois inviolàblèlHprescTilès
par la Nature à tout ce qui est animé d’un
ray on de vie; Cette oscillation perpétuelle |
alternative, ce fondement physique de d’antique
métempsycose, du dôgmé d’Ormuz et
d’Ahrimane, ou des deux principes du bien
et du mal ; cette circulation inévitable, dis-je j
a besoin du concours modéré'dn calorique;
les extrêmes de chaleur et de froid la détruisent
ou la suspendent. Toutefois il n’est
pas 4e véritable mort dans le règne organisé;
les diffé rens aspects de chaque être
dans ses phases successives; ne sont que
d’autres
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d autres manières de vivre ; rien ne meurt
pour jamais, la matière' reste presque toujours
animée par une sorte de vie générale
qui sèipârtage ,! qui së dissémine dans chacune,
de ses parties. Le système dés corps
animés.^-répandus avec tant de;prodigalité
sur la face de l’univers, ne‘ forme qu’une
masse!unique; il est fjéTar une chaîne indissoluble
dans tous seS membres, et bien
que cet ensemble nous paroisse déchiré par
de; grandes! lacunes, <lôn fil if’est qu’égaré
par 1 impei fection de nos connoissances actuelles
, ou peut-être- par la disparution de
quelques espèces, mais le plan admirable de
la Nature vivante m’en’ subsiste pas moins
sur la.terre.
Æes déconibees des entrailles du èbl que
nous foulon®, attestent les grandes catastrophes
qu’a subies notre planète. Leur trace
ne sera pas encore effacée, que d’autres’
révolutions la bouleverseront de nouveau.
Auisi tout change dans la nature : les coquillages
qui rampoient jadis dans la fange
de; l’Océan sont maintenant ensevelis dans
la croûte du globe; Ils ont jadis vivifié le
fond dés mers ; la génération présente y
reconnoit lès ossemens de ses ancêtres, des
teMines, des cames, des coeurs, des solens ;
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