k 5o HISTOIRE NÀTTJKEIil/E
S e au , de gros os des joues , etc (i). Fôibles ;
astucieuses et lâ ch e s, les castes négresses
^courbent un front servile sous un joug d’ai-
Tain imposé par le reste des hommes; plus
c iv ilisé s, qui les oppriment avec audace , qui
îles persécutent inhurpainement ; leurïéscla-
,vage avilissant est de tous les siècles , et
jamais une résolution généreuse ne s’est élev
ée dans leur stupide coeur. Ils n’ont point
adouci leur malheur ni ennobli leur Infor-
lune par leurs-taîens. Hommes sans couràge>
âmes rampantes, ils n’ont eu que des sen-*-
iimens vulgaires ,r une intelligenceslénil*
hreuse. L a branche hottentote, plus automatique
, mais toute débonnaire , languit dans
"une lourde apathie qui la rend eunuque , si
l ’on peut s’exprimer a ih s i, pour un était de
perfeetiom
On reconnoît les tribus américaines à leur
(i); Il n’eçt pas,inutile de faire -voir que les nègres
étaient anciennement conformés, comme à présent.
ï)Vprès des sculptures antiques j voyez Caj lus, Ptecueil
d’aîlti^üités' étrusq. ègyptienn. grecq. romaines et
gauloises, supplém. t.y$ Paris, 1767, in-4 , planch. LI ?
n° 1 et et p. âoo > et sur-toût planch. L X X X I *
n° 5‘ et 4, un uegrertçès-bien fait, Descrip. p. 28$,
Sa figure est bien caractérisée ; et même la forte con-
traction des hanches ^ qui fait paroître çes homme»
fcommé ereintés , est représentée très-exactement».
front écrasé et raccourci, à leurs yeux pro-_
fondement enfoncés , ; à leur nez un peu
écrasé et très-large, à leur face sauvage ,
grossière , inanimée. Leurs pommettes sont
assez proéminentes , leur crâne petit, leu rs
cheveux longs , roides et noirs , ainsi que
leurs yeux ; leurs muscles sont gros, ramass
é s , leur taille sans g râce, leurs formés
rudes et sans noblesse. Respirant d’immor-
telles vengeances , Famé de l’américain ,
implacable et farouche , ferme ses entrailles
à la miséricorde ; , elle secoue avec une
vigueur indomptable les chaînes de la servitude.
Fuyant des ^étranger s usurpateurs *
dans des solitudes éloignées, on verra quelques
jours cet enfant de la Nature déployer
et appesantir son bras libérateur sur les
contrées qui recèlent les ossëmens de ses
ancêtres.
Je n’ai point consulté des sentimens d’orgueil
national en parlant de toutes ces races
étrangères (1) ; je rends justice à des hommes
(i) Plusieurs auteurs ont divisé le genre humaifr
d’une manièrfindifférente de celle-ci, qui est à quelque
chose près comme celle de Blumenbach. Dans le Journ.
des savaus,, iG8'4> p. r55 et suiv. ira anonyme le
partagea, ,1° en européen ( les! lapons exceptés ) , asiatique
méridional, africain hbréal, et américain; 2P en
nègre ^ 3° en asiatique boréal, avec les insulaires de la