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quefois de la:routè[ tracée ; pat ceux qui
m’ont précédé dans la même carrière ;
mais je n’ai riêns avancé de positif sans
preuves et sans les témoignages authentiques
:dèy. ôbservafeuÿs: '
J ’aimérois % e fla ir é par une sage et
judiciéttséWîtiqüê f car jè préfère l’avan-
fcement de la Àbiettcë Sübîime de la Nature
^ ma propre satisfaction. Sourd aux clameurs
de là satyre ^^e profiterois dés
conseils avec' reconnoissanee. "
Ne jugez: pas de ce travail par le
volume ; lisez et prononcez*
l ’ajouté en notés des citations et des
remarques-assez nombreuses; sans gêner
la marche du texte, elles appuient mes
opinions , elles, îehdënt juktice aux auteurs.
Qui nè cherché qu’à s’amuser doit
les. pasàer ; qui vëut approfondir doit les
lire.
Je n’arbore 1-étendard d’aueune secte ;
je méprise topte polémique ; et quoique
livré seul à mes propres éïforts, je ne
peux jamais m’avilir à mendier des suffrages
? à reeouïir au manège des cotte-
AVANT -PROPOS . Tij
ries ; mais je n’ai pas la présomptueuse
audace de me croire hors d’atteinte > et
au dessus de tous les traits.
Hommes savans et vertueux, ce ne
sont pas des éloges que j’ose vous der
mander, c’est après vos conseils que
j ’aspire, ce sont vos lumières que je
réclame ; daignez les accorder à un jeune
et foible élève que vos ouvrages ont
formé p la reconnoissanee n’est point
inconnuë à son coeur.
S i, né dans l’infortune, mais non pas
dans l’ignominie, mon seul amour pour
la science de la Nàtqr,e m’a tenu lieu
de tout ; et si j’immole à cette noble
étude le printeins de ma yië,: je dois; ce
que je suis à la bienfaisance désintéressée
d’un savant illustre autant que
vertueux, au citoyen Parmentier , â
ce digne et généreux ami de l’humanité,
que ses célèbres écrits ont appris à soulager
dans les misères et la famine. Sans
doute il n’avoit pas bësoin de mes foibles
éloges, qu’eût repoussés sa modestie si
je ne les lui avois pas dérobés , mais je