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langes du maillot, vous ne comprimiez pas
les membres délicats de l’enfant au berceau ^
vous ne l’estropiez pas en l’enchaînant dans
des vêtemens serrés, et mesquins m voua ne
l ’étouffiez pas sous, des cuirasses, de baleine
comme des barbares de l’Eta râper moderne*
L ’éléganeè des contours n’étoit pas défigurée
par, Paccablénrent, par la surchargé de pé^
nibles labeuis. La simplicité* des> moeurs
antiques ne don nuit pas la naissance à cette
progéniture dépraivée , 'à ces créatures abâ->
tarclies, à cette écume impure de; nos cités
corrom puesv Les anciens législateurs (1)
grecs et romaakïs; ont en plutôt en vue là
lui fMseient-ifes - sacrifices*.* lie's l^ed^moiifenS^ 5 eu i-
merrtesr^ employbifent les moyens d’avoir les plus beaux
enfans., Athenceus , Ppipnqjsopii. L b5.< Oppittfou&&
Cynesggt 1. r , vers, S5y.rPo]ybe a^srire q<ue .'les, grecs,
Jlgse sentoient pas moins superie.urs,aux.au.tr.es peuplgsf
qu’i 1 s, norntnoient barbares, par la beauAe.qne par les
lumieres, etc,'
ifr) Plutarch. Vita L y cu rg .; & P f a t i M Reputd!
1, 5, La coutume d’exposer* les* enfians fa t aussi en'
usage dans les .premiers sie.cIes jdfi^.la rApub.liqae. r©.-*.
maiiie : ces moenrs efcoicn! venues tie Grece, dont it,jpe
paroit que les rpjnaijis out tire leur origine. X;e boa
Bernard in de S, Pierre remarque.. daps -sesrEludes do
]a Nature, t. 2 . r edit. 4 ) que les perspujaes les plus
clisgraciees da figure, ne le sent souvent que par les
perfection de l’espèce ; que. le nombre des;
Iiabitans : ces hommes graves et austères ne;
calculoiënt là force de l’éta t que par celle des-’
individus robustes bfc des citoyens côuraé
genx(r^ 5 c’est pourquoi quelques-uns adoptèrent
|la barbare coutume d’exposèr les*
eilfans S mai )conformés-, ou de les rendre-
esclaves q On pou voit Concilier ;la ; force des»
gouverneméns avec l ’humanité, par des institutions
plus; douces»
Il est une règle fondamentale invariable $
observée, par le : célèbre P, Camper (ÿfdanâ
la recherche de la beauté» En supposant une
ligne faciale droite, tracée dans la base du front-
Contrariétés jet lesdéplaisirs, qu’elles ont éprouvéé dans
<&jpÈj • l®”Pe:b9.tin.o ngarriturgjcuntrihnp.
coup à la beauté.
(1) Souvent les états ng^ccrqisient qp’en jbônches
superflues que le luxe fait nàktfé‘é tq u ’ii alimente/
iTite-'Lmê', ï.-ty /bviâS >‘dit qûfc Rome, bien rfàgrnéhlé©
darï^ lé sièéïe d’ÀugUstë, en comparaison du téitiê de
Camille Fur-ius, aiir.oitcependant du Ja peiiie à lever 1©.
^efue nombre de soldats qu’epe .envoya alors contre lès,
gaulois et|lgs latii^.^Hilq n^g^étoit dope accrue qu’en,
luxe et eu superfluité^
(2) Voyelles Rechercbés sur la différence dés'traits'
du visage*, -etc; y ( traduction franç. par Quatrermère-?
, ^ 4 , fig. pù il a trèsd^
génie.,
B w t *